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jeudi 22 novembre 2007

Les avocats et les proches du directeur du CNE, Alex Lorquet, nient formellement que des équipements du CNE ont été vendus en novembre 2005

Ils font état d’une véritable "manipulation médiatique"
mercredi 21 novembre 2007,
Radio Kiskeya

Le conseil de défense et la famille du directeur général du Centre National d’Equipements (CNE), Alex Lorquet, ont rendu publiques mardi des informations qui pourraient, si elles s’avèrent fondées, remettre entièrement en question le scandale soulevé depuis maintenant trois semaines en Haïti autour d’une vente aux enchères d’équipements réalisée en novembre 2005, présentée comme la liquidation pure et simple de ces équipements.
S’exprimant dans un communiqué au nom de M. Lorquet, Clémence Jean Baptiste Lorquet et les avocats Grégory Mayard Paul et Lebon Cilair, soutiennent qu’ « aucun équipement, matériel ou engin lourd considéré comme appartenant au CNE et ayant été inventorié officiellement soit en 2004, soit ultérieurement comme bien du CNE, n’a fait partie de la vente aux enchères réalisée en novembre 2005 par la Direction Générale des Impôts (DGI) ».
Ce qui a fait l’objet de cette vente, à la connaissance du CNE et de son directeur général, ce sont plutôt des débris, des carcasses, des rebus, ferrailles et équipements irrécupérables ayant appartenu au Ministère des Travaux Publics, Transports et Communications (MTPTC) et au Service d’Entretien Permanent du Réseau Routier National (SEPREN). Ces débris jonchaient depuis environ 20 ans la cour devenue celle du CNE, ajoutent les signataires du communiqué.
« Le seul rôle du CNE a été, le jour de l’inventaire effectué par la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif (CSCCA), d’assister à l’identification des matériels des TPTC jonchant la cour et, ultérieurement, de s’assurer qu’aucun équipement du CNE ne sortait au moment des livraisons aux adjudicataires. »
En dehors d’un placard d’huissier en date du 31 octobre 2005 affiché au local du CNE, à aucune étape de la procédure ayant abouti à cette vente, le CNE ou son directeur Alex Lorquet, n’ont été informés ni de loin ni de près des différentes correspondances entre les différents acteurs de cette vente, en l’occurrence la Société Antillaise des Métaux (SAM), le MTPTC, la CSCCA et la DGI, soutient le communiqué.
De ce fait, le conseil de défense et la famille du directeur général du Centre National d’Equipements jugent arbitraires et illégales son arrestation et sa détention. Ils réclament justice et disent "se réserver le droit de démontrer la manipulation médiatique ayant conduit à cette arrestation". Ils disent aussi nourrir des réserves de droit quant aux préjudices causés par l’incarcération de M. Lorquet.
Arrêté le 12 novembre dernier sur ordre du commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Me Claudy Gassant, l’ingénieur Alex Lorquet a comparu mercredi par-devant la justice qui l’a renvoyé en prison. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4449

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