Originaire de Jacmel, Edner Gabriel, trente-neuf ans, est issu d'une famille de onze enfants. Il n'a pas eu la chance d'achever ses études classiques comme de nombreux jeunes des familles de modeste condition du pays. Il a dû choisir de s'adonner à la bijouterie en vue de gagner sa vie.
En 1997, il a produit ses premiers objets artisanaux. « Je n'ai jamais fréquenté d'école d'art pour apprendre à fabriquer des bijoux. En 1997, je me suis dit que je dois trouver un moyen pour vivre, et j'ai décidé de m'adonner à la bijouterie », rappelle-t-il avec bonheur.
Prochainement, Edner Gabriel présentera au public une oeuvre diversifiée et appréciable. Son répertoire comprend des gourmettes et des colliers, fabriqués avec du bambou, des épingles, des cornes de boeuf, des coquillages, etc.
Avec l'argent que la bijouterie lui rapporte, il a pu payer l'écolage de sa fille de 14 ans et de ses deux garçons. Il a pu aussi aider son père qui était handicapé pendant dix ans jusqu'à sa mort, et a trouvé de l'argent pour payer les frais des funérailles.
Edner Gabriel vit à Carrefour. Il n'a pas d'atelier, mais travaille tous les jours en sa résidence où ses clients lui rendent visite. « Je n'ai pas d'atelier. Je travaille chez moi. Mon temps, c'est de l'argent. Je suis soucieux de ce que je fais. Je présente toujours des objets artisanaux de grande valeur et de qualité à mes clients », affirme le bijoutier qui a déjà exposé ses oeuvres à Jacmel, à Port-au-Prince et aux Cayes.
http://www.lenouvelliste.com/article.phpPubID=1&ArticleID=49233&PubDate=2007-10-05
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