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samedi 18 août 2007

Le père Gérard Jean-Juste de retour en Haïti après un long "séjour médical" aux Etats-Unis

L’ex-prisonnier malade affirme que son arrivée précède celle de Jean-Bertrand Aristide sans se prononcer sur sa situation pénale

Le prêtre Lavalas Gérard Jean-Juste, qui avait bénéficié il y a un an et demi d’une libération provisoire pour se faire soigner aux Etats-Unis, est rentré triomphalement vendredi à Port-au-Prince en annonçant le retour prochain de son leader, Jean-Bertrand Aristide.

"Jerry arrive, après lui ce sera bientôt Titide", a déclaré Jean-Juste qui a été accueilli à l’aéroport international Toussaint Louverture par des dizaines de partisans appelés à la mobilisation 48 heures à l’avance. Il en a profité pour transmettre aux lavalassiens les salutations d’Aristide avec qui il s’est récemment entretenu.

Se référant aux moments difficiles de son emprisonnement, Jean-Juste a estimé qu’il était venu le temps de mettre fin aux souffrances du peuple haïtien.

Sans préciser le sens de son retour, le religieux, poursuivi dans le cadre de l’affaire Jacques Roche, a appelé à la libération des prisonniers dits politiques. Il a également souhaité la fin de la captivité de Lovinsky Pierre-Antoine, farouche partisan d’Aristide et coordonnateur de la Fondation 30 septembre, enlevé depuis dimanche dernier à Port-au-Prince.

Le 29 janvier 2006, suite à une décision humanitaire que le gouvernement Alexandre/Latortue avait prise en sa faveur, Gérard Jean-Juste avait laissé Haïti à destination de Miami. Officiellement, il souffrait d’une leucémie diagnostiquée pendant sa période d’incarcération, mais dont l’accompagnement médical ne pouvait être assuré en Haïti.

Accusé de complicité dans l’assassinat du journaliste Jacques Roche, exécuté le 14 juillet 2005 à Port-au-Prince, quatre jours après son enlèvement, le père Jean-Juste avait été arrêté le 21 juillet, lors des funérailles du confrère auxquelles il tenait à participer

Le revenant devrait normalement regagner sa place en prison avant de comparaître devant une instance judiciaire compétente. Car, les plaintes portées contre lui n’ont été ni abandonnées ni rejetées selon une procédure régulière.

En raison de ses positions politiques ouvertement partisanes, l’ex-curé de la paroisse Sainte-Claire de Petite Place Cazeau (banlieue nord de la capitale) avait dû être relevé de ses fonctions sacerdotales par l’archidiocèse de Port-au-Prince. spp/RK

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article3995

Commentaire:

Les haïtiens ont compris depuis bien longtemps qu'il existe un secteur de la vie nationale qui ne sait subsister qu'en insufflant la peur et le désir de s'abreuver de sang. Il suffit de les voir en photos ou sur les petits écrans pour réaliser qu'ils ne sauraient faire autrement. Les lavalassiens ont du comprendre depuis quelque temps ils perdaient du terrain avaec le travail correct etcohérent conduit par le Président Preval dans certains domaines par des résultats foncièrement positifs dans les recettes de l'état et surtout dans la volonté affichée de combattre la corruption.

Ses actions pourraient sinscrire dans le contexte de ce que l'on pourrait considérer comme une façon normale de gérer l'administration publique. Cependant en Haïti ceci doit être considérer comme un exploi car on ne se souvient plus du dernier gouvernement qui ait affiché et dans son discours et ses actions une telle détermination. Et ceci en incluant les gestions de ces gouvernements incorrectement étiquettés propopulaires. Et la gestion des affaire de l'état se fait dans une attitude d'humilité absolue mimant une bonhommie interprêtée comme idiote. Pas de culte de la personnalité ni de vénérations mal à propos.

Dans ce contexte il est facile de comprendre que tous les haïtiens ssont sur le point de comprendre et de ranger dans des placards de l'oubli certaines vieilles pratiques ainsi que de discours désuets démodés et surtout on adapté et improductifs.

Aujourd'hui, tous ceux qui voudront troubler et dévier la machine qui est en route aura fort à faire car en défiant le gouvernement de Preval ils défient toute la communauté internationale et surtout les forces de l'ONU satisfaites de la situation en Haïti.

Sauf une vision biaisée par desnon dits et des intentions non affichées, les forces régressives se retrouveront face à la détermination de tous ceux là qui croient que ce vagabondage séculaire ne saurait plus durer!

A bons entendeurs salut!

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