La Commission Nationale de Désarmement de Démantèlement et de Réinsertion (CNDDR) affirme avoir récupéré 7 armes de gros calibre et un millier de munitions dans le cadre d’une campagne de remise volontaire d’armes détenues par le secteur privé.

Le président de la commission, Alix Fils Aimé, déclare que cette remise, qui est le résultat de plusieurs mois de négociation, prouve la confiance des entrepreneurs dans la capacité de la Police à assurer la sécurité des vies et des biens.

Tout en indiquant que d’autres entrepreneurs ont déjà manifesté leur volonté de remettre leurs armes, M. Fils Aimé s’est gardé de révéler l’identité des personnes ayant remis ces armes. " Il s’agit d’entreprises se trouvant sur la route de l’aéroport", dit-il expliquant que la commission n’a jamais divulgué les noms des personnes concernées par les remises d’armes.

Selon le président de la commission nationale de Désarmement les 7 armes remises sont en état de fonctionnement. " Il y a 1 Fusil automatique A.R.18, 1 fusil de guerre Galil , 4 Uzi, 1 T 65, 8 chargeurs et plus de 1000 cartouches", ajoute t-il.

Le président de la CNDDR entend poursuivre le dialogue en vue d’instaurer un climat de confiance préalable à l’établissement d’un climat de paix.

" Aujourd’hui, tout le monde peut constater un changement dans le domaine de la sécurité publique", martèle M. Fils Aimé précisant qu’il existe un climat de sécurité en Haïti enviable par des pays comme les USA, la France, la Jamaïque, le Salvador, et le Guatemala entre autres.

Par ailleurs, le président de la Commission Nationale de Désarmement annonce que des dispositions ont été prises en vue de la livraison prochaine des permis de port d’armes. " Il s’agit d’un droit accordé par la constitution à chaque citoyen", rappelle t-il tout en faisant état d’un support financier du PNUD dans la réalisation du projet.
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Les mains qui applaudissent cette action qui témoignerait d'une part d'un regain de confiance et de la réduction du danger devraient servir à envoyer un message direct et ferme à ce secteur qui profite de lamoindre situation pour proférer des menaces qui risquent de miner le statut sécuritaire qui se cherche depuis des mois.
Le spectre annoncé de l'opération Bagdad 3 doit être avorté dasn l'oeuf.
Les conquêtes ne doivent pas s'abandonner. C'est jamais le produit du hasard. la population a consenti beaucoup de sacrifices pour arriver à ce résultat.
Le retour en masse d'haitiens de l'extérieur pendant l'été a représenté un signe fort pour dénoter le retour à la normalité.
"Dyab fè dyab pè... dyab pa manje dyab"
Que la violence ne soit pas utilisée comme unique chemin pour atteindre les fins.
Les forces obscures repoussées au-delà des lignes de notre conscience doivent s'éloigner davantage devant la determination de toute la société haïtienne.