jeudi 30 août 2007
P-au-P, 30 août 07 [AlterPresse] --- Le commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Claudy Gassant, et le ministre de la justice, René Magloire, sont sortis satisfaits de leurs échanges, ce 30 août 2007, avec le Sénat de la République autour de la détention préventive prolongée en Haïti.
« Je suis satisfait de la rencontre. C’est une chose très positive que nous venons de faire aujourd’hui. Le Sénat fait son travail, nous autres, nous sommes toujours prêts à répondre à ses convocations lorsque le besoin se fait sentir », a déclaré à sa sortie du Parlement, le garde des sceaux de la République.
René Magloire et Claudy Gassant ont été auditionné par les sénateurs pendant environ deux heures d’horloge. La rencontre s’est déroulée dans une ambiance sereine et des détails ont été fournis sur le dossier de la détention préventive prolongée, selon les deux hommes.
« La séance s’est déroulée dans le respect (…) Je ne peux pas dire que les contentieux sont vidés, parce qu’il n’y avait pas de contentieux », affirme Claudy Gassant.
« Pour la stabilité du pays, nous acceptons de faire des sacrifices », a-t-il ajouté aux micros des Journalistes.
Le 22 août 2007, Gassant avait boudé une convocation du Sénat autour de ce même dossier. Il indique avoir fait part aux parlementaires d’un problème familial et proposé de se présenter deux jours, plus tard, soit le vendredi 24 août 2007.
De plus, le commissaire Claudy Gassant pense que « l’ambiance n’était pas favorable à sa présence » en raison du tollé que cette convocation avait provoqué dans la presse.
Selon le sénateur Joseph Lambert, président de l’Assemblée nationale, l’appui du grand corps est inconditionnel à la lutte contre la corruption, le trafic des stupéfiants et la contrebande.
Actuellement, Claudy Gassant, effectue une série d’ « invitations », notamment d’hommes d’affaires en relation à d’éventuels cas de corruption. L’ancien président de la Chambre de Commerce d’Haiti, Réginald Boulos, a ainsi été entendu dans la soirée du 23 août, dans le cadre d’une enquête dont il faisait l’objet pour corruption et contrebande.
L’homme d’affaires Fritz Brandt et son fils David Brandt sont en prison depuis le 26 juillet dernier pour leur implication présumée dans la falsification de bordereaux de douane. [do gp apr 30/08/2007 16 :20]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article6360
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
vendredi 31 août 2007
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