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lundi 23 juillet 2007

Un recteur d’université souhaite des subventions de l’état

Le recteur de l’Université Quisqueya, Jacky Lumarc, réclame une participation plus active de l’état pour que les universités puissent réaliser toutes leurs activités. M. Lumarc déplore le refus des autorités haïtiennes de financer les programmes des institutions non publiques rappelant qu’au Canada il est impossible de faire la distinction entre les universités publiques et non publiques.
L’état finance les deux catégories à partir de critères de qualité et de performance souligne t-il notant qu’en république Dominicaine l’état offre aux Universités privées des bâtiments, des équipements et des laboratoires. Grâce a ces efforts, la République Dominicaine est passée en moins de 40 ans de 3 000 a 350 000 étudiants universitaires assure t-il
Selon le recteur de l’université Quisqueya 15 000 étudiants haïtiens fréquentent actuellement des universités dominicaines, nombre supérieur à l’ensemble des Universités d’Etat d’Haïti (UEH). Il a promis de poursuivre les échanges entamés avec les universitaires haïtiens de bonne foi qui sont persuadés que la connaissance ne peut pas être enfermée dans des structures de pouvoir hégémonique, résistantes a la transparence. Le recteur de l’université Quisqueya compte associer à ces échanges des collègues universitaires d’autres pays, dont l’éclairage à partir de l’expérience de leur propre pays, peut constituer un stimulant à la réflexion interne. M. Lumarc a présenté des statistiques alarmantes concernant la fréquentation universitaire en Haïti. " Moins de 1 % de la population scolaire en Haïti arrive au stade de l’université et moins de 0, 1% de la population active dispose d’un diplôme universitaire", affirme t-il.
Il indique que ceci explique en partie non seulement l’expansion de la pauvreté mais aussi l’important écart entre les revenus sur le marché du travail.
L’économiste Kesner Pharel affirme qu’une véritable réforme au niveau de l’enseignement supérieur tant publique que non publique s’avère nécessaire pour créer des opportunités pour des jeunes haïtiens devant évoluer dans l’économie du savoir et de l’information.
K. Pharel

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Source http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12855
Version espagnole disponible sur Haiti Crema Y Nata en http://haiti-crema-y-nata.blogspot.com

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