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lundi 30 juillet 2007

Un premier week-end en tôle pour Fritz et David Brandt

Une bataille judiciaire s’annonce autour d’une affaire de fausses factures portant sur plus d’un million de gourdes

Les hommes d’affaires Fritz et David Brandt, arrêtés jeudi dernier pour leur responsabilité présumée dans une affaire de fausses déclarations d’importation, ont passé leur premier week-end en prison.

Incarcérés au Pénitencier National, la prison civile de Port-au-Prince, le père et son fils issus d’une des plus riches familles du pays pourraient comparaître dans les prochaines heures au cabinet d’instruction. L’affaire a été confiée à un magistrat instructeur après que le parquet ait ordonné l’incarcération des prévenus sous mandat de dépôt.

Un fonctionnaire de l’administration générale des douanes serait également détenu.

L’affaire remonte au 18 octobre 2006 lorsque Jean-Marc Larco, un autre important homme d’affaires de la place, avait conclu avec la Compagnie haïtienne de moteurs l’achat d’un camion d’une valeur de 100.000 dollars. La maison appartenant aux Brandt devait s’occuper de l’importation et du dédouanement du véhicule.

Cependant, le 18 juillet dernier, soit neuf mois plus tard, M. Larco, informé des poursuites judiciaires dont il allait être l’objet, avait saisi le parquet de Port-au-Prince d’une plainte contre Fritz et David Brandt. Ensemble, ils auraient réalisé une opération frauduleuse ayant permis de sous-facturer l’importation pour laquelle plus d’un million de gourdes de taxe devaient être prélevés et versés à l’Etat haïtien.

Jeudi dernier, les deux Brandt qui répondaient à une convocation du commissaire Claudy Gassant ont été placés en état d’arrestation à l’issue d’un interrogatoire d’une journée.

Des employés des douanes et de la Banque Centrale ont aussi auditionnés.

L’avocat des deux entrepreneurs, Me Constantin Mayard Paul, estime que toutes les étapes suivies dans le cadre de l’importation et du dédouanement du camion sont conformes aux normes et procédures administratives. Il soutient que le chef de parquet ne serait pas en mesure de prouver la culpabilité de ses clients. spp/RK

Source

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article3921

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