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mardi 26 juin 2007

Une nouvelle édition de « Gouverneurs de la rosée » de Jacques ROUMAIN



En 2007, « Gouverneurs de la rosée », chef-d'oeuvre de Jacques Roumain, a été repris à Montréal par Mémoire d'encrier. Cette édition est la plus complète de ce chef-d'oeuvre de Jacques Roumain. De plus, elle permet aux lecteurs de découvrir l'auteur, sa vie et son combat. Elle a été conçue dans une perspective didactique.
Cette nouvelle édition est réalisée à l'occasion du centenaire de la naissance de Jacques Roumain (1907-2007). Elle est annotée et suivie d'une notice bibliographique détaillée de la vie et de l'oeuvre de Jacques Roumain, établie par le chercheur Léon-François Hoffmann, coordonnateur de l'édition des oeuvres complètes de Jacques Roumain et auteur du livre « Frédéric Marcelin : un Haïtien se penche sur son pays (Mémoire d'encrier, 2006) ».
L'édition est suivie également d'un lexique, qui met en valeur la langue créole et les choix de métissage linguistique de Jacques Roumain. Donc, elle est d'un grand professionnalisme.

Traduit dans plus d'une vingtaine de langues, « Gouverneurs de la rosée » est le grand livre de la solidarité, de l'amour et de la vie.
Jacques Roumain est né à Port-au-Prince le 4 juin 1907. Il est sans doute l'écrivain haïtien le plus lu et le plus connu. Poète, journaliste, militant marxiste, romancier, polémiste, ethnologue, Jacques Roumain est décédé le 18 août 1944 à Port-au-Prince.

Depuis 2003, Mémoire d'encrier a commencé par travailler à la mise en valeur des oeuvres de Jacques Roumain. Cette maison d'édition a publié respectivement « La montagne ensorcelée » (2005), « Bois d'ébène » suivi de Madrid (poésie, 2004), « Sur les superstitions » (Essai, 2005).

« La montagne ensorcelée », le premier roman de Jacques Roumain, est le premier modèle de ce que l'on qualifiera plus tard en Haïti de roman paysan. Divisé en huit courts chapitres, ce roman fait état de l'immense dénuement matériel et moral des paysans plongés dans l'angoisse de la survie quotidienne, puis dans l'horreur d'un meurtre collectif. Ensuite, l'essai « Sur les superstitions » montre la fascination de Jacques Roumain pour l'ethnologie.
« Sur les superstitions » a l'avantage de montrer le Roumain polémique. Le Roumain qui part à la défense du vaudou, de la culture et de l'imaginaire haïtien. Ce Roumain pamphlétaire, rebelle, qui dénonce le clergé. Jacques Roumain disait ainsi:« Ce qu'on peut reprocher au clergé, c'est d'avoir laissé des prêtres ignorants offrir à nos masses une vision si élémentaire du surnaturel qu'une fusion des croyances africaines et catholiques a pu se réaliser ».
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=44875&PubDate=2007-06-25

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