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lundi 4 juin 2007

Sarita Valdez affirme que la majorité des décès est causée par des armes a feu. Les cas de mort violente en hausse

Le sous secrétaire de santé publique et responsable de la médecine légale du pays, docteur Sergio Sarita Valdez, ha réfuté hier la thèse qui voudrait que la criminalité ait diminué dans le pays, il a admis que le nombre important d’autopsies réalisées cette année indiquent que les morts violentes représentent un élément qui doit constituer une préoccupation pour les autorités.
Il a informé que durant les cinq premiers mois de cette année l’institut de pathologie légale a réalisé plus de 600 autopsies ; des statistiques qui sont égales ou légèrement supérieures à celle de la même période de l’année passée.
Il a ajouté que le fait que la majorité de ces décès ait été causée par des armes à feu doit être motif de préoccupation.
Elles sont en nombre très réduit les autopsies que nous réalisons sur des cadavres d’individus dont le décès ait été causé par des armes blanches, armes contondants ou à coups de machettes, le dénominateur commun sont les assassinats par armes à feu et ce fait doit être très préoccupant parce qu’il indique que dans ce pays tout le monde est armé jusqu’aux dents » a souligné le Docteur Sarita Valdez.
Interviewé au cours du programme D’Agenda que produit le journaliste Hector Herrera Cabral sur les onde de Telesistema Canal 11, le pathologiste, ha attribué la situation de criminalité que connaît le pays aux illégalités sociales, au manque d’éducation, à la destruction des familles, et la consommation élevée de drogues et d’alcool. Il a affirmé qu’étant donné la diversité des composantes qui la provoquent, ce fléau doit être affronté par une croisade.
Il demande le respect.
Le Docteur Sarita Valdez a suggéré à la police Nationale et aux représentants du ministère public de s’abstenir d’émettre des opinions sur les causes des décès résultant de faits violents, jusqu’à ce que l’on ait les résultats des expertises réalisées.
Il a admis que cette suggestion est dirigée aux autorités pour éviter de tomber dans le piège d’assassiner un individu deux fois, en offrant des détails qui bien souvent portent atteinte à la morale de la victime.
Dans un autre ordre d’idées, le fonctionnaire a réitéré refus à l’approbation du projet de loi qui crée l’Institut National de sciences légales, en affirmant que celui-ci augmenterait le coût des autopsies.
Comme preuve de son affirmation, le Docteur Sarita Valdez a admis que déjà en médecine légale de la ville de Santiago on a commencé à toucher une somme élevée d’argent pour la réalisation de ce type d’expertise, par une mesure disposée par le docteur Francisco Dominguez Brito quand il occupait les fonctions de procureur général de la république, et qui est l’auteur de la dit projet de loi.


Article original paru en Espagnol dans l'édition digitale du journal HOY (http://www.hoy.com.do/article.aspx?id=24273) traduit en Français par Thom Gato pour Haiti Recto Verso.

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