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mercredi 9 mai 2007

Le cancer de prostate n’enlève pas les couilles…

Il est scientifiquement reconnu que la castration chimique demeure le traitement de choix de certains types de cancers de prostate ou mieux de cancer de prostate d’un certain grading. L’adjectif « chimique » qui accompagne le mot castration pour ainsi dire « adoucir la pilule » n’est pas pour réconforter le genre masculin dont la virilité se mesure souvent par la présence et le poids des couilles.

Parmi les multiples adversités qui ont voulu entacher l’accession au pouvoir du président René Préval il ne manquait qu’un problème de santé car ni l’exercice passé du pouvoir sous la tutelle du petit prêtre défroqué, ni sa façon d’aborder les questions d’intérêts nationaux teintée de nonchalance ou comme on dirait chez nous du « manfouben », ni sa nomination soudaine comme comma candidat à la présidence, ni sa campagne politique caractérisée par l’absence de programme de gouvernement, ni sa victoire concrétisée par des arrangements de bureaux sous la pression d’une masse populaire montrant leurs capacités à foutre le bordel ne laissait augurer un exercice sérieux dans la gestion des affaires du pays.

Le destin n’a donc pas été clément avec le président puisque peu de temps après, la nouvelle d’une supposée reprise évolutive de son cancer de prostate a défrayé l’actualité locale et nationale. Des gens au sein de son propre gouvernement commençaient déjà à aiguiser leurs éperons pour préparer une succession prématurée.

Cependant si, à un an de sa prise de possession on se lance dans l’aventure effrontée et hasardeuse de vouloir lui donner une note, si on tient compte de l’état du pays au lendemain de sa victoire électorale, ce ne serait que justice que de lui accorder une note bien au dessus de la moyenne. Aujourd’hui tout le monde reste unanime à reconnaître que « HAITI VA MIEUX ». Bien entendu tout le monde doit être conscient du fait que le plus dur toujours reste à faire et que son action gouvernementale reste perfectible surtout si l’on se place dans la logique de ce que serait ou devrait être l’idéal haïtien en 2007.
Un facteur qui ne doit nullement passer inaperçu c’est la discrétion qui matisse l’ensemble des activités du président. En effet on a trop l’habitude de voir les chefs d’état sur tous les fronts faisant justement un amalgame entre les fonctions du président et les fonctions du chef de gouvernement. Il est souvent si discret que l’on se pose des questions sur sa présence.

Dans l’exercice de la gestion de la politique extérieure, personne ne saurait lui enlever le mérite d’avoir conçu forger et améliorer les relations internationales dans la lignée des intérêts de la nation. Se positionner entre CHAVEZ et BUSH à distance respectable tout en se laissant une marge de manœuvre utilisable au gré des intérêts du pays reste définitivement un coup de maître.

Nous avons été l’un de ceux qui ont sorti les armes et qui lui ont enlevé les boucliers quand il est revenu de Cuba avec sous les aisselles l’entraîneur Cubain Monsieur ARMELO GARCIA. Nous avions eu du mal à comprendre le bien fondé de la décision de choisir un entraîneur issu d’une nation sans palmarès dans cette discipline du ballon rond. Les résultats nous ont giflé un démenti catégorique.

Sur le plan international, Monsieur PREVAL n’a pas tremblé au moment de toucher des sujets sensibles comme la lutte contre le trafic des drogues. Grâce à ses initiatives, les pays producteurs et consommateurs de drogues ont compris que Haïti devait être traité plutôt comme victime et non comme coupable. Il a su interpeller et mettre des vrais bémols sur l’action de ces pays dotés ou capables de se doter de grands moyens pour combattre ce fléau.
Son rapprochement du binôme CASTRO-CHAVEZ est aussi un acte d’intelligence et de courage car en dehors de ses conceptions idéologiques et en marge toute l’admiration qu’il porte à l’impérissable Fidel CASTRO on a l’impression que son positionnement tire ses fondements dans l’intérêt d’Haïti dans la recherche des solutions à nos problèmes ancestraux.
Aujourd’hui, il promet de s’attaquer à la corruption. Nous imaginons la horde de fonctionnaires entrain de se pisser dessus.

Ce qui manque pour déclencher des applaudissements nourris c’est la concrétisation des promesses par des résultats vécus et ressentis par l’ensemble de la population.
Si posséder des testicules n’est pas synonyme de courage il est évident que le cancer de prostate n’enlève pas les couilles.
Jopi moun.com 09/05/07 http:www.moun.com

1 commentaire:

Anonyme a dit…

M' ben rémé artic la sa !