Google

dimanche 18 mars 2007

Haití et République Dominicaine les principaux points de trafic. Un journal dévoile la nouvelle route de la drogue en Amérique Latine.

Port-au Prince.- Les vols de contrebande de cocaïne vers Haïti et la République Dominicaine ont augmenté de 25% depuis l’année 2003, tandis que les trafiquants colombiens, sous la pression de leur propre pays se sont dirigés vers le Vénézuéla comme centre de lancement des cargaisons destinées aux Etats-Unis selon un rapport classé du gouvernement américain.

La route Vénézuéla-Haïti-République Dominicaine s’est convertie en quelque chose de si sûr pour les transports aériens que les trafiquants ont un succès chiffré à 98%, selon le rapporte émis par le centre de monitoring de drogues de Cayo Hueso, et obtenu par The Miami Herald.

Des experts américains en matière de drogues, prévoient que 55 tonnes de cocaïne se déplaceront de Vénézuéla vers l’île d’Haïti (note du traducteur Haïti au lieu de Hispaniola) partagée par Haïti et la République Dominicaine, entre janvier et juin de cette année, avec 30 tonnes métriques de plus que la quantité transportée durant la même période l’année dernière.

La route vers Haïti/Quisqueya

Exprimé d’une autre manière, près de dix pour cent de la cocaïne qui circule dans les rue américaine vienne de l’île D’Haïti, une quantité deux fois supérieurs d’il y a deux ans quand le trafic se faisait principalement de la Colombie vers l’Amérique centrale et le Mexique.

Le rapport responsabilise l’augmentation à l’existence d’un environnement permissif au Vénézuéla, gouverné par le Président Hugo Chavez. Sous le gouvernement de Chavez, Le Vénézuela a interdit que les patrouilles aériennes antidrogues survolent l’espace aérien venezuélien, il n’a procédé à l’extradition d’aucun vénézuélien suspect de trafic de stupéfiant et a cessé de travailler avec l’Agence Antidrogue des Etats-Unis, accusée d’espionnage.

Le Sénateur Bill Nelson, démocrate pour l’état de la Floride, a observé que le problème représente une telle menace qu’il a visité Haïti en Janvier pour exercer de la pression sur le Président René Préval pour que celui-ci augmente les opérations contre les drogues. Ce gouvernement n’a remis aucun trafiquant aux autorités américaines depuis qu’il a accédé au pouvoir en mai dernier.

Le problème est encore plus grave en République Dominicaine. Sur 159 cargaisons aériennes suspectes signalées dans le rapport, 75 sont passées par la République Dominicaine contre 46 depuis Haïti et le reste venait de l’Amérique centrale ou de la caraïbe occidentale.

Le président Preval n’a pas pu être contacté pour commenté ce rapport, mais le président dominicain, lui et autres chefs d’état de la région se réuniront à Saint Domingue pour discuter comment s’arranger pour combattre efficacement la crise provoquée par le trafic de drogues.

Roberto Lebron, porte-parole du centre de contrôle de drogues de la République Dominicaine, a reconnu que son pays représente un point important sur la route de la drogue à cause de sa situation géographique an disant : « je peux vous assurer que sommes entrain de lutter contre ce fait »

Les fonctionnaires antidrogue du vénézuéla n’ont pas répondu aux questions du Miami Herald pour commenter ce fait. Le ministre de la justice, Pedro Carreño, a dit au début de ce mois que el gouvernement reste déterminé à prendre de dures mesures contre la contrebande de drogues, et s’est plaint des efforts américains pour sataniser les agents antidrogues vénézuéliens.

La solution du problème d’Haïti et de République dominicaine ne sera pas facile à cause de la corruption ancrées dans les moeurs des deux nations, la porosité de leurs frontières et , dans le cas d’Haïti, la fragilité politique et une force de police mal entraînée. Le trafic de drogue est une cause importane de corruption, le crime et l’instabilité politique. « A moins que Haïti se rende capable d’affronter ce problème, il n’y aura pas d’opportunité pour une vraie stabilité de cette nation » a déclaré Nelson au Miami Herald.

Les détails du rapport

L’augmentation la plus importante s’est produite en République Dominicaine ou le nombre de vols est passé de 8 en 2003 à 75 en 2006. Presque la totalité des vols vers la République Dominicaine ont terminé par des lancements aériens vers les côtes du sud. Mais récemment, les trafiquants ont changé leurs méthodes pour des remises au sol. Les cargaisons son récupérées et continuent leur route vers les états unis d’Amérique.

Les vols chargeant de la cocaïne depuis le Vénézuela vers l’île d’Haïti sont estimés être à l’origine de 9 pour cent de la cocaïne qui rentre aux Etats-Unis, plus du double pour l’année 2005. EN Haïti, presque tous les trafiquants atterrissent sur des pistes improvisés et chemins, finalisant les remises en 3 à 5 minutes.

Aussitôt après que les forces de l’ONU déployées dans le pays détruisent une piste d’atterrissage de fortune, elle est réaménagée quelques jours après, affirment des officiels haïtiens.

Article original apparu dans l’édition digital du Listin Diario: http://www.listin.com.do/app/article.aspx?id=6372 Traduit par Thom GATO pour « HAITI RECTO VERSO » (http://haitirectoverso.blogspot.com)

Aucun commentaire: