Dimanche 25 octobre 2015
Près de six millions de Haïtiens étaient appelés aux urnes aujourd'hui pour choisir leur nouveau président et leurs représentants au Parlement et aux assemblées locales. Les opérations de vote se sont déroulées sans incident majeur.
Des échauffourées ont brièvement éclaté à certains endroits, mais les policiers, qui étaient postés à l'entrée des bureaux, y ont rapidement mis fin à l'aide de pistolets à décharge électrique.
Dans certains secteurs de Port-au-Prince et sur le Plateau central, des retards dans l'organisation du scrutin ont prolongé l'attente des électeurs qui souhaitaient exercer leur droit de vote.
Parmi les 54 candidats qui tentent de succéder à Michel Martelly, on note Maryse Narcisse, appuyée par l'ancien président Jean-Bertrand Aristide, et Jude Célestin, les deux favoris des sondages.
Le choix du président sortant Michel Martelly est plutôt Jovenel Moise, un nouveau venu en politique qui souhaite le rétablissement de l'armée. Il s'oppose entre autres à l'ancien sénateur, Moise Jean Charles, l'un de ceux qui a le plus critiqué Michel Martelly, et qui se veut un défenseur de la classe la plus pauvre d'Haïti.
En plus de leur prochain président, les 5,8 millions d'électeurs doivent choisir 129 députés et plusieurs autres représentants locaux.
Le grand défi de l'économie
Le résultat des élections risque de causer une surprise. À cause du nombre élevé de candidats, difficile de prédire qui l'emportera. Les sondages, peu fiables, se sont contredits tout au long des semaines de la campagne.
Une chose semble claire cependant. Peu importe celui qui sera élu président, il aura devant lui de grands défis, dont celui de remettre l'économie du pays sur les rails et de diminuer sa dépendance à l'aide internationale. C'est d'ailleurs en majeure partie grâce à l'aide étrangère qu'a été organisé tout le processus électoral, d'un coût estimé à 70 millions de dollars.
Sécurité à grand déploiement
La sécurité demeure une inquiétude importante. La police nationale haïtienne, formée de 12 500 membres, a joué un rôle prépondérant par rapport à la dernière élection présidentielle en raison du nombre réduit des troupes de maintien de la paix des Nations unies. L'ONU assure une présence au pays depuis 2004, lorsqu'une rébellion violente avait balayé le pays.
Les résultats complets sont attendus à la fin du mois de novembre, selon le Conseil électoral provisoire.
http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/international/2015/10/25/004-election-presidentielle-haiti-narcisse-celestin-martelly.shtml
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
lundi 26 octobre 2015
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