La nouvelle affaire est antérieure à celle qui implique les cinq membres de l’Armée jugés dimanche qui s’est dénoué rapidement due à sa répercussion mondiale. La Justice militaire enquête sur un autre cas d’abus présumé perpétré contre une jeune congolaise par des membres de l’Armée uruguayenne en mission de l’ONU au Congo.
Les militaires ont été rapatriés il y a deux mois, après qu’un juge eut été informé de façon sommaire sur l’affaire du Congo. Les deux militaires sont encore en détention. « Il s’agit d’un cas différent, mais le jugement est en cours depuis longtemps, cela ne date pas d’aujourd’hui », a déclaré au journal EL OBSERVADOR le président du Suprême Tribunal Militaire, général ® Julio Halty.
Il a ajouté que cette affaire n’a pas eu la transcendance de l’affaire d’Haïti « parce qu’elle n’a pas eu de répercussion publique. Il y eut une investigation sommaire par un juge mais avec moins de bruit », a-t-il soutenu. Et de préciser : « il n’y a même pas eu intervention de l’ONU, ni de la Justice congolaise. Le chef de l’unité uruguayenne avait rapporté les faits. Il n’y a pas eu de compte rendu à la Justice Pénale.
Procès contre les marines
En ce qui concerne l’affaire des marines jugés dimanche dernier, Halty a déclaré que la répercussion publique au niveau nationale et international dont a bénéficié l’affaire présumée d’abus sexuel contre un jeune haïtien par des marines uruguayens a été le facteur qui accéléra le verdict de la Justice Militaire.
L’investigation des faits par le Justice militaire débuta vendredi dernier 16 de septembre, quand les cinq marines impliqués sont arrivés a Uruguay après avoir été rapatriés. Avant, le ministre de la Défense, Eleuterio Fernandez Huidobro, avait envoyé en Haïti le général de l’Armée José Burone, qui en territoire haïtien magnifia l’investigation. L’affaire aussi a motivé des investigations menées par l’ONU qui ont éliminé tout abus sexuel.
Le juge militaire a retenu contre eux les délits de « désobéissance » et « omission de service », des délits pour lesquels la Justice Militaire prévoit des peines allant de quatre mois à trois ans de prison.
De même le commandement de l’Armée devra se décider à savoir s’il les marines inculpés devront être dépouillés de leur « statut militaire ». Si cette mesure est retenue, de toutes les façons, le jugement par le tribunal militaire continuera, mais l’emprisonnement se fera dans un établissement pénitencier ordinaire et non dans une dépendance militaire.
L’investigation des faits par la Justice Civile a surpris par sa rapidité : le verdict fut donné en 48 heures. Cependant, des dossiers comme ceux du capitaine Alvaro Bacqué – pris en charge par la Justice Pénale pour fraude – et celui de la manipulation irrégulière des fonds de l’ONU n’ont pas reçu le verdict du juge d’instruction militaire.
Halty a admis au journal El observador que “ le volume de ces affaires et les situations sont différentes, plus complexes ». En plus dans ce cas la Justice ordinaire a été la première à agir. En ce qui concerne l’affaire survenue en Haïti, il a déclaré : « Au-delà de la répercussion publique tant sur le plan national que sur le plan international, il était important d’agir rapidement.
De son côté, la justice pénale débutera cette semaine les audiences, les interrogations et la collection de preuves par rapport à la plainte formulée par le Ministère de la Défense.
Le juge Alejandro Guido a envoyé le dossier au procureur Eduardo Fernandez afin de l’examiner et de se prononcer. Guido réalisera sa propre enquête.
Selon ce qu’a rapporté Halty, si les marines sortent condamnés par la Justice pénale, ils purgeront une seule peine. Si on les condamne à deux et trois ans de prison, ils ne purgeront que trois ans.
http://www.elobservador.com.uy/noticia/209573/justicia-militar-indaga-a-soldados-por-presunto-abuso-en-el-congo/
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire