L'avocat Ira Kuzban, affirme que l'ex président Jean Bertrand Aristide est déterminé à rentrer en Haïti dès réception de son passeport diplomatique. Interrogé sur les obstacles à un éventuel retour du président lavalas, M. Kuzban a assuré qu'Aristide n'est l'objet d'aucune poursuite judiciaire en Haïti ou à l'étranger. Il qualifie d'allégations mensongères les révélations de la journaliste Lucy Komisar relatives à l'implication d'Aristide dans les détournements de fonds de IDT et de la Téléco.
Le 28 février prochain l'ex directeur des affaires internationales de la Téléco, Jean René Duperval, comparaîtra par devant un tribunal de Miami dans le cadre de l'enquête sur des détournements de fonds de la compagnie. Faisant remarquer que la comparution prochaine de M. Duperval n'a aucun lien avec IDT, M. Kuzban assimile ces informations à une campagne de diffamation contre l'ex président. Il accuse Mme Komisar d'être à la solde de Haïti Democracy Project, une organisation selon lui impliquée dans le coup d'état de février 2004.
Aucune date n'est encore fixée pour le retour d'Aristide, toutefois M. Kuzban s'insurge contre les dernières déclarations du porte parole du département d'Etat. Il ne revient pas aux Etats-Unis de dire quand un ancien président d'Haïti doit rentrer dans son pays, insiste t-il.
Dans une interview à radio Métropole, M.Kuzban a refusé de faire une comparaison entre Aristide et Duvalier. Il fait remarquer que Duvalier a été un dictateur chassé du pouvoir alors qu'Aristide a été un président élu, victime d'un kidnapping. Interrogé sur les relations entre Aristide et les Etats-Unis et la France, qu'il accuse de l'avoir enlevé, M. Kuzban soutient que les nouveaux gouvernements de ces pays ont une vision différente de la situation.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18779
Commentaires:
Je ne suis pas aussi conviancu que veuille le paraître l'avocat de Jean Bertrand Aristide quand à la volonté de ce dernier de rentrer le plus vite au pays. L'avocat devrait accpeter une fois pour toute que nosu les haïtiens nous avions perdu même notre "illusion souveraine". Les amis d'Haïti refuse d'admettre la situation de tutelle pour pouvoir se cacher derrière cet écran de responsabilité rejeté exclusivement sur les autorités haïtiennes quand en réalité rien ne se fait sans la bénédiction de la Communuaté Internationale.
Si les américains disent qu'ils "detesteraient" un retour de Jean Bertrand Aristide qu'il qualifie de "diversion désagréable", le message envoyé est plus que clair: NOUS NE VOULONS PAS DE VOUS EN HAITI MAINTENANT.
Et le pire est qu'ils détiennent d'assez d'arguments à propriétés dissuasives pour pousser l'ancien prêtre à peser et sous-peser sa décision.
Le reste, les déclarations et les contre-déclarations rentrent dans le cadre du bla bla bla!
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
vendredi 11 février 2011
Jean Bertrand Aristide souhaite rentrer en Haïti au plus tôt
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