Mardi 01 Février 2011
Un reportage de Stéphanie Brabant, Denis Bassompierre Didier Pêcheur et Marie-Christine Kern (durée 30')
Une production France Télévisions-Thalassa
Les Abricots, un petit village isolé de tout, posé dans une anse enchantée, où nous avions tourné il y a un et demi. Nous en étions revenus charmés par ses allures de paradis, loin de la misère de Port-au-Prince, capitale d'Haïti.
Nous y avions rencontré Jean-Claude Fignolé à la fois marin et grand écrivain. Maire de cette petite commune de 1300 habitants, il rêve alors de faire des Abricots un modèle de développement. Il a crée une digue pour protéger le village des assauts de l'océan, une radio, une flottille de bateaux de pêche et réalisé des essais de fumage de poissons.
Après le terrible séisme du 12 janvier dernier, nous sommes retournés dans les bidonvilles de Port-au-Prince et aux Abricots pour tenter de retrouver ceux que nous avions rencontrés. Ont-ils survécus à ces 35 secondes fatales où la terre s'est ouverte ou font-ils partie des 250 000 victimes ?
Aujourd'hui, le maire des Abricots lance un appel de détresse. Épargné par le séisme, le petit village a du accueillir 8837 rescapés qui ont fui la capitale. Des orphelins égarés, venus d'un ailleurs dont ils ne se rappellent pas le nom, des femmes hébétées, des hommes brisés à qui il ne reste rien. A la précarité, s'ajoute l'angoisse.
Capitaine courageux, Fignolé tient son cap, oscillant entre espoir et découragement.
La Chaîne de l’Espoir
96, rue Didot
CS 11417
75993 Paris Cedex 14
Tél. 01 44 12 66 66
Fax. 01 44 12 66 67
http://www.chainedelespoir.org/
Aide aux Enfants d’Haïti
http://www.aide-aux-enfants-haiti.org/
http://www.thalassa.france3.fr/index-fr.php?page=expedition&id=127
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mercredi 2 février 2011
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