Mise à jour le mercredi 12 janvier 2011 à 16 h 04 Un an après le tremblement de terre en Haïti, le Comité de solidarité Trois-Rivières lance un nouvel appel à la population afin de venir en aide aux Haïtiens. L'organisme avait déjà amassé des fonds après le séisme, mais il dit que les besoins sont encore très grands.
L'année dernière, la générosité de la population de la région avait permis d'amasser 70 000 $. Cette somme avait été remise à Développement et paix.
S'il y a encore nécessité de fournir de l'aide aux Haïtiens et aux Haïtiennes, le Comité de solidarité Trois-Rivières souligne qu'il faut également répondre à d'autres besoins qui étaient là avant le tremblement de terre.
Par exemple, le Comité collabore avec l'Institut de recherche et d'animation technique en aménagement du milieu, un organisme voué à mettre sur pied une agriculture durable afin d'assurer l'autonomie alimentaire des Haïtiens.
Le Comité collabore également avec l'organisme Kay Fanm, qui travaille avec les femmes et les filles victimes de violences sexuelles et de violence familiale.
Le Comité de solidarité Trois-Rivières demande donc la collaboration des gens de la région pour aider financièrement ces organismes.
Claude Bélizaire, un Québécois originaire d'Haïti vivant en Mauricie depuis de nombreuses années, estime qu'il est important d'appuyer les organismes non gouvernementaux, même si la population entend souvent parler de ratés relativement à l'aide humanitaire depuis le tremblement de terre.
Aujourd'hui doit débuter une année d'espoir où on doit arrêter de jeter la pierre à ceux qui sont sur le terrain. Pour moi, les ONG ont remplacé l'État haïtien, parce que l'État n'existait pas avant. L'État n'existe plus. Abandonner le peuple haïtien, c'est dire que nous acceptons l'échec
— Claude Bélizaire, Québécois d'origine haïtienne
http://www.radio-canada.ca/regions/mauricie/2011/01/12/004-haiti-aide-comite-solidarite-trois-rivieres.shtml
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 13 janvier 2011
Les besoins sont toujours aussi importants
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