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mercredi 2 juin 2010

Myrlande Manigat est contre un départ anticipé du chef de l'Etat

Très critique envers le président Préval, la secrétaire générale du Rassemblement des Démocrates Nationaux Progressistes (RDNP), Myrlande Manigat, n'est pas moins opposée à un départ anticipé du chef de l'Etat. Même si elle considère le président Préval comme le responsable de la confusion qui a permis la forte mobilisation de l'opposition, Myrlande Manigat réaffirme son attachement aux prescrits de la constitution. Elle souhaite donc que M. Préval boucle son mandat le 7 février 2011 tout en admettant que des prescrits constitutionnels peuvent être appliqués en cas de vacance présidentielle.
La secrétaire générale du RDNP émet des réserves sur la formation d'un gouvernement de transition. Elle juge qu'il n'y a pas aujourd'hui une alternative crédible. Il faut être raisonnable, martèle Mme Manigat qui veut éviter que des troubles politiques se greffent sur les troubles sociaux.

Mme Manigat ne veut pas prendre l'option du renversement de Préval parce qu'elle sait que les forces politiques jouent un rôle important dans l'organisation de la vie politique en Haïti. En dépit des prescrits constitutionnels l'ex sénatrice juge qu'il est imprudent de se lancer dans cette voie si on ne maîtrise pas les forces politiques.

La secrétaire générale du RDNP critique le chef de l'Etat qui selon elle n'a pas su mener à bien la phase d'urgence après le séisme. Les militants du RDNP continueront à prendre part à la mobilisation des 5 formations de l'opposition, non pour réclamer la démission de René Préval mais l'adoption de dispositions permettant de garantir des élections honnêtes et crédibles.

LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17796
commentaires:
Madame Manigat a été rappelée à l'ordre. C'est ce qui transparait dans ses récentes déclarations. Il y a quelques jours, elle déclarait sur les ondes de Radio Métropole que le "départ de René Préval aurait été quelque chose de bénéfique pour Haïti".
Haïti Recto Verso avait du mal à comprendre comment dans la conjoncture actuelle, les politiciens haïtiens pouvaient-il oser déclencher ou vouloir amorcer une crise politique qui se grefferait sur la crise humanitaire qui risque de porter atteinte à l'existence même d'Haïti et des haïtiens.
Nous avions considéré comme malhonnête l'utilisation de ce droit démocratique constitutionnel pour rassembler des militants salariés intérimaires des forces politiques qui ont pillé la nation pour semer les troubles et l'instabilité dans ce pays à genou.
Merci Madame Manigat d'être revenu sur vos propos d'avant.
Il n'y a que les cons qui ne changent pas d'avis.

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