Les acteurs politiques sont de plus en plus préoccupés par le processus électoral.
En début de semaine le chef de la Minustah, Edmond Mulet, a révélé que le président Préval devrait dans les prochains jours publier l'arrêté présidentiel convoquant le peuple en ses comices.
Si certaines formations politiques dont Rassemblé, Ucadde, Libération, Alternative et Fanmi Lavalas, réclament le départ du chef de l'Etat comme préalable à la tenu du scrutin la majorité des acteurs politiques sont plutôt préoccupés parla crédibilité des conseillers électoraux.
De nombreux leaders politiques dont Myrlande Manigat ( RDNP), Himmler Rébu (GREH), Charles Henry Baker ( Respect), Youri Latortue (AAA) et Kelly Bastien ( Inité) sont favorables à un replâtrage ou un renvoi du CEP.
Le président du sénat, Kelly Bastien, veut prendre en compte la méfiance des partis vis-à-vis des conseillers électoraux. Plaidant pour une modification du CEP actuel, le sénateur Bastien estime que les résultats des prochaines joutes doivent être légitimes et incontestables.
De plus le sénateur Bastien préconise un dialogue entre l'exécutif et l'opposition afin d'aplanir les différends.
De son coté le sénateur Latortue déclare que le dialogue doit entre les acteurs politiques doivent permettre la formation d'un nouveau CEP de consensus. Il soutient que le chef de l'Etat n'a pas de provision constitutionnelle pour décider seul sur la formule de formation d'un CEP
Rappelant les scandales administratifs au sein de l'organisme électoral, le chef de file de AAA soutient que le CEP actuel n'a pas de mandat.
A nouveau le CEP est sous les feux des critiques après les révélations du conseiller Enel Désir relatives à des cas de corruption. Il dénonce l'octroi d'un contrat à une firme haïtienne sans appel d'offre.
Dans le même temps, plusieurs candidats ont organisé un sit-in devant le local du CEP afin de réclamer le départ des conseillers.
LLM / Radio Métropole Haïti
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