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lundi 26 avril 2010

L'opposition veut intensifier la mobilisation contre Préval

Des leaders de l'opposition dont Evans Paul, Samuel Madistin et Himmler Rébu, ont réitéré leur appel à la mobilisation contre la loi d'urgence. Evans Paul, un des chefs de file de l'Alternative, invite les Port-au-Princiens à prendre part à une manifestation anti gouvernementale le mardi 26 avril. Il s'agira de la première tentative des dirigeants de l'opposition d'organiser une manifestation dans la capitale depuis le vote de la loi d'urgence.
La semaine dernière, quelques dizaines de personnes avaient participé à des rassemblements à Léogane, aux Cayes, aux Gonaïves, à Miragoane et à Hinche contre la loi d'urgence. M. Paul confirme que le mouvement vise à provoquer le départ du président Préval avant la fin de son mandat.

Cette démarche est qualifiée de criminelle par le sénateur Rudy Heriveaux (Fanmi Lavalas). Il condamne les tentatives de déstabilisation de l'opposition faisant valoir que leur vision sera néfaste pour la majorité nationale.

M. Paul justifie sa stratégie par la nécessité de mettre fin à un mandat lorsque le mandataire ne remplit pas sa mission. Il signale que cette option est constitutionnellement viable puisque la loi mère prévoit qu'un chef d'état peut ne pas être en mesure d'achever son mandat.

Le sénateur Heriveaux, qui avait facilité la ratification de la loi d'urgence, assure que la majorité nationale ne s'aventurera pas dans la stratégie de l'opposition consistant en la formation d'un gouvernement de transition et d'un conseil d'état.
LLM / Radio Métropole Haïti.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17631
Commentaires:
Exiger le retrait de la loi d'urgence, rentre dans le cadre de la démarche démocratique; cependant appeler  à des mobilisations pour le départ de René Préval, président constitutionnellement élu est antidémocratique. Là, Monsieur Evans Paul qui -nous le rappelons avait bénéficié de moins de 3% des votes lors des dernières élections présidentielles-  se comporte comme un vrai fauteur de troubles.
J'ai envie de lui demander, comme porte parole d'une coalition de partis politiques, le bilan de leurs activités en faveur de leurs "centaines de milliers de membres" victimes du seisme du 12 janvier.
Haïti aujourd'hui, non seulement n'a pas besoin ni de la politique politicienne ni des diatribes de ces politiciens archaïques en mal de leadership, ni de mobilisations monnayées, génératrice d'instabilité.
Messieurs les politiciens, de grâce, FAITES COMME SI!

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