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mercredi 17 février 2010

Fin de la visite du Premier ministre canadien

Stephen Harper, qui inscrit désormais Haïti en tête des priorités de l’aide internationale canadienne, a visité Jacmel et Léogâne, deux villes sinistrées
mardi 16 février 2010, Radio Kiskeya
Le Premier ministre canadien, Stephen Harper, a quitté Haïti mardi en fin d’après-midi à destination d’Ottawa au terme d’une visite de solidarité de 24 heures dont la deuxième partie a été consacrée à une tournée à Jacmel (sud-est) et à Léogâne (ouest), deux villes fortement touchées par le séisme du 12 janvier.
Il a notamment visité le port de la métropole du sud-est de même qu’une clinique mise en place par les Forces canadiennes et une unité de purification d’eau. Les éléments ayant réalisé ces travaux appartiennent à l’équipe d’intervention canadienne en cas de catastrophe, plus connue sous son acronyme anglais de DART.
Par la suite, M. Harper s’est rendu à Léogâne où il a pu s’entretenir avec des soldats canadiens qui y sont déployés.
Depuis la tragédie, 500 des 2.000 soldats des Forces canadiennes dépêchés en Haïti, s’occupent de la reconstruction du lycée Anacaona de Léogâne et d’un hôpital de la ville détruits.
A Jacmel où ils sont au nombre de 200, les militaires canadiens coordonnent les activités de l’aérodrome qui a reçu jusqu’à 90 avions par jour au plus fort de la crise contre seulement trois vols hebdomadaires en temps normal.
Le chef du gouvernement canadien, qui affirme qu’Haïti va être la priorité numéro un d’Ottawa en matière d’aide au développement, avait annoncé, à son arrivée lundi à Port-au-Prince, le décaissement d’un montant de 11 millions de dollars en vue de la construction d’un complexe semi-modulaire et gonflable qui abritera les différents ministères et services du gouvernement haïtien totalement détruits ou gravement endommagés.
Après Harper, Haïti continue de recevoir des dirigeants étrangers en accueillant mercredi Nicolas Sarkozy, premier Président français à fouler le sol national depuis l’indépendance proclamée en 1804 contre la France colonialiste et esclavagiste.
Deux Présidents sud-américains, Michelle Bachelet du Chilli et Luiz Inàcio Lula da Silva du Brésil sont également attendus à Port-au-Prince, respectivement les 20 et 25 février. spp/Radio Kiskeya

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