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dimanche 17 janvier 2010

Ce matin à Port-au-Prince (dimanche 17 janvier....J5 DE L'AN ZERO

Ce matin à Port-au-Prince la situation demeure très tendue, les gens sont en colère, ils considèrent que l'aide n'arrivent pas assez vite pour les victimes du tremblement de terre. La population manque de nourriture, de soins et surtout d'eau. Samedi, il y a eu des affrontements entre de grande quantités de personnes pour de la marchandise volées. Les autorités parlent de 50,000 à 100,000 morts. Port-au-Prince et envahit de pillards, beaucoup font partie des gags de Cité-Soleil, un habitant déclare "Ils sont sortis de prison et maintenant, ils traînent en essayant de voler les gens". En plus des pillards, les détenus évadés rodent également dans les rues et sèment la terreur.

Cinq jours après le séisme beaucoup d'habitant tant également de quitter la Capitale, ils ont peur de nouvelle secousse, fuit la violence (vol, pillage et échauffourées) et l'odeur pestilentiel.

Les habitants des villes de provinces et limitrophes sont également en colères car ils se sentent oubliés, par exemple Léogâne serait touché gravement 80 à 90% seraient détruits, les villes de Gressier et Carrefour seraient détruites à 50%.

Robert Labrousse un chef d'entreprise en Haïti est allé samedi près du Caribbean Market et en ville, il raconte sur RFI "Je peux vous dire que c'est la débandade complète, il y a plein de gens encore sous les décombres qu'on n’a pas encore enlevés, il y a plein de monde en bas sous les décombres. Maintenant il y a des gars le la Minustha, des secouristes étrangers qui sont là et qui essaient de faire pour le mieux mais on a encore enlevé personne. Dans les rues sa pue, sa pue le mort ces les cadavres, ont traversent les cadavres partout, c'est horrible, c'est horrible, j'ai découvert aujourd'hui c'est la première fois que je suis descendu pratiquement en ville pour constater qu'il y avait beaucoup, beaucoup, beaucoup de bâtiments par terre. Ce qu'il faudrait faire en premier lieu à mon avis c'est de ramasser dans les rues tous les cadavres comme on peut pour les brûler ou les mettre à la fausse commune, parce que ca devient infect, tous le monde a un mouchoir sur le nez, et ca va aller mal plus tard surtout avec le soleil qui frappe ca va être la catastrophe bientôt."

RM - RFICe matin à Port-au-Prince

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