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vendredi 31 juillet 2009

JEAN MARC PASQUET

En effectuant des recherches sur les membres de l’invasion anti-duvaliériste ratée du 28 juillet 1958 je suis tombé sur un neveu du Capitaine ALIX PASQUET tué lors de cet épisode de l’histoire récente d’Haïti. Jean-Marie PASQUET. Un personnage fascinant découvert entre les lignes d’un entretien réalisé par Rocio Rodriguez, en novembre 2006 pour la revue « Vetas Magazine ». L’entretien tient sur 13 pages. Nous pensons le retranscrire par segments sur quelques jours de façon à permettre aux lecteurs de ce blog de faire connaissance avec un des nôtres.

Jean-Marc PasquetNé en Suisse (1957), de mère Franco-russe, de père Haïtien, élevé à travers le monde, de culture européenne et métissé de quatre continents, Jean-Marc Pasquet nourrit son imaginaire de ses multiples voyages.

À 13 ans, il quitte Genève pour devenir Maharadjah aux Indes, un pistolet à plomb et 50'000 francs de billets de Monopoly en poche. On le retrouve quelques jours plus tard, dormant dans le Zoo de Turin où il voulait s'habituer aux cris des bêtes féroces. Le pli de l'aventure est pris. Son adolescence mouvementée le voit rebondir de Genève à Addis-Abeba, de Bangkok à New York, de Londres à Madrid, en passant par Port-au-Prince. De sa scolarité, il retient surtout les leçons de l'école buissonnière qu'il pratique avec assiduité dans les forêts proches ou les jungles urbaines.

À 18 ans, il vit entre la Côte d'Ivoire et le Ghana, oscillant dangereusement entre banditisme et musique. C'est la rencontre de musiciens africains, notamment Fela Anikulapo Kuti, qui déterminera ses choix. Il arpente sans le savoir ce qui deviendra plus tard le décor de son premier roman. De retour en Europe, il replonge dans l'écriture à travers la chanson. En 15 ans de musique, il forge son style et sa voix aux feux de la scène, en écrivant plus de 250 chansons qu'il interprète, d'abord avec son groupe de Ska « The Gordini's » puis son groupe de rock tribal « Monkey's Touch ». Il compose, enregistre des disques et se produit sur les scènes européennes. (New-Morning Paris, Paleo Nyon, festival de Leysin, « Gradus ad Parnassum » Moscou)Dès 1991, lauréat d'un concours d'écriture cinématographique, il écrit des scénarios de courts-métrages qu'il réalise et produit lui-même. À la demande de réalisateurs, il écrit plusieurs longs-métrages, et participe à des tournages en tant que comédien, (notamment 1 er rôle dans « Ashakara », long-métrage tourné au Togo par Gérard Louvin). Rassemblant l'efficacité de la structure narrative cinématographique, le rythme des chansons et le lyrisme de la poésie, il se lance dans son premier roman « Nègre Blanc ».

Paru en 1996 aux Editions Robert Laffont, le roman est salué par le public et la critique qui qualifie « Nègre Blanc » de « fusion pananimiste, une érection de l'âme doublée d'un chant d'amour à la femme et à l'Afrique », (A. Duplan, L'Hebdo).

Aux confins des contes Amérindiens, de la cryptozoologie et des légendes urbaines, son nouveau roman « Le Don de Qâ », paru aux Editions Jean-Claude Lattès, en avril 01, se situe au Canada. C'est l'histoire d'amour sensuelle et initiatique de Qâ, la dernière femme poilue des bois, et de Boris, un Européen égaré, citadin incrédule, chaman malgré lui. En une quête haletante, on participe à la métamorphose de Boris, de son départ forcé d'Europe, à son accession à des dons extraordinaires que, grâce à l'aide de chamans Amérindiens, il porte à la connaissance des hommes. Jean-Marc Pasquet se situe dans un courant qu'il appelle « Conscience-Fiction », et collabore avec de nombreux artistes de talent. Il se produit au sein du groupe ZFly, y interprète des chansons tirées du « Don de Qâ », et se livre à des lectures-concerts. Parallèlement, il travaille à son prochain roman, et au livret d'un opéra contemporain.

http://www.jmpasquet.com

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