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lundi 29 juin 2009

MICHEAL JACKSON...THE WAY YOU MAKE ME FEEL

“Pa’, il est mort Micheal Jackson”, résonna la voix de ma fille, tandis que je m’affairais à vérifier les poids de nos valises. Ça fait partie de ces données que l’on vérifie autant de fois et dont on oublie les détails une fois l’enregistrement des bagages fini.
- Ha bon ? il est mort quand ? avais-je bêtement répondu. Mais la réponse avait davantage le but de poursuivre la conversation avec ma fille de 16 ans que de me renseigner sur les circonstances de la mort de Michael Jackson. Si vous aviez eu une fille de seize ans, vous saurez me comprendre facilement. Toi qui as une nièce de 12 ans, tu me comprendras dans quatre ans.

Ce fut cependant une nouvelle d’une grande importance. Toute l’humanité devrait se sentir et se sentira concernée. Plus importante que les démêlées de Berlusconi avec la presse italienne. Plus importante que les accès mégalo-like du petit président ou des déplacements type pop-star du Super-premier-président-noir.

Un nouveau chapitre venait de s’écrire dans le livre d’histoire mouvementée et pathétique d’un des plus grands artistes de tous les temps. Micheal Jakson venait de mourir. On ne peut définitivement pas reste indifférent a ce décès.
Ce qui au départ a ressemblé a un soupçon d’indifférence mimait plutôt cette attitude de celui qui est surpris mais qui ne veut pas le reconnaitre. Ou celui qui attendait une nouvelle sans être prêt à la recevoir.
Il fallait surtout avoir une opinion sur cet excellent sujet de conversation avec sa fille de 16 ans quand on va être en tête à tête, pendant neuf heures pour une traversée Marseille-New York en passant par Amsterdam.
Tel ne fut pas le cas. Je m’en apercevrai plus tard. J’ai moins de cinquante ans. Je me suis même coiffe à la Micheal Jackson. Ma fille aime la musique techno. Elle a 16 ans.


Je dois faire partie de cette multitude de gens qui n’ont jamais cru voir mourir Micheal Jackson de vieillesse dans un lit comme un Frank Sinatra. Ce ne serait point MICHEAL JAKSON. Trop humain, trop banal pour une étoile aussi brillante. Je le voyais partir comme le king Elvis Presley, l’immense John Lenon, ou comme Ana Nicole Smith. Non. Pas elle. Elle n’était rien du tout celle-là.
La nouvelle avait sans doute un drôle de résonnance quand même. Depuis plus de dix ans, Micheal était devenu silencieux. Tout le monde était plutôt habitué à lire et entendre les échos de ses démêlées avec la justice, de ses extravagances, de ses dettes et surtout de sa situation financières désastreuses.
Je ne comprendrai jamais comment on peut devenir pauvre après avoir encaissé plus de 500 millions de dollars dans une putain de vie. Il faudra pourtant poser la question à Kim Bassinger ou a Mike Tyson et bien d’autres. Dans le cas de MICHEAL JACKSON la presse a donné un début d’explication : ses dépenses s’élèveraient à 30.000.000 de dollars par mois. Soit 1.000.000 de dollars par jour. Il ne peut s’agir que de MICHEAL JACKSON !

Les nouvelles sur son état de santé physique semblaient intéresser très peu de gens. Ainsi son insuffisance respiratoire et l’attente d’un donneur pour une éventuelle greffe de poumons a été pris comme une de ces multiples rumeurs véhiculées à tort ou à raison autour de la vie des super stars.


Il n’était qu’une question de temps. Et Le destin a choisi le 25 juin pour cette nouvelle page de l’histoire universelle de l’immortel KING OF POP.
Nous qui cultivons un brin d’humanité, nous accueillons la mort de MICHEAL JACKSON, comme la fin d’une agonie, le point d’arrivée d’un via crucis, la fin d’une agonie.
Il aura lutté à armes inégales contre cette société qui ne donne ni ne pardonne. Ce monde plus prompt à prendre et à vous méprendre.
Aujourd’hui ceux qui pleurent et déplorent sa disparition font partie de ceux-là qui lui ont absorbé son enfance, aspiré son adolescence et fait de sa vie une vitrine exposant ses incartades.
La presse lui rendra un dernier hommage en montant des scenarios sur les causes de son décès. Mais on retiendra que MICHEAL JACKSON est décédé de mort naturelle. Si on accepte qu’il est naturel de mourir à 51 ans.
Il aurait de toutes les façons disparu à cet âge s’il avait pu vivre comme un saint respectant les règles de notre bonne société.
Donc pour ne vivre que 51 ans, vaut mieux bien les vivre. En accord avec soi-même et FUCK la société.
MICHEAL tu as tout fait et tu as très bien fait. Moi je te pardonne et je te vénère.
Je n’oublierai jamais et je garderai précieusement toujours en moi « THE WAY YOU MAKE ME FEEL »



1 commentaire:

Anonyme a dit…

CONGRATULATIONS. PLEIN DE SENSIBILITÉ CE QUE JE VIENS DE LIRE SUR MICHAEL JACKSON. BRAVO.