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mardi 21 avril 2009

René Civil dénonce un plan du pouvoir visant à épingler lui-même et d’autres dirigeants Lavalas

Civil et Nahoun Marcellus ont quitté lundi dans la précipitation le Parlement où les cinq grévistes Lavalas ont mis un terme à leur mouvement
lundi 20 avril 2009,
Radio Kiskeya
L’ancien chef de JPP, René Civil, devenu l’un des leaders de Fanmi Lavalas, a dénoncé lundi un complot du pouvoir visant à procéder à son arrestation et à celle de plusieurs autres activistes du parti de Jean-Bertrand Aristide.
Un peu plus tôt dans la journée, René Civil et Nahoun Marcellus, ex-Député contesté, avaient quitté précipitamment le Parlement où ils venaient d’arriver afin de rendre une nouvelle visite de solidarité aux cinq représentants de la base Lavalas qui étaient en grève de la faim contre les élections. Des agents de la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) se seraient lancés à leurs trousses.
M. Civil souligne que Marcellus et lui sont, entre autres, parmi les membres de Fanmi Lavalas que le régime du Président Préval chercherait à neutraliser en les envoyant en tôle. Le secrétaire d’Etat à la sécurité publique, Eucher-Luc Joseph, se serait chargé d’exécuter cette mission, selon René Civil.
Reprenant la thèse chère à Lavalas, il s’est une fois de plus targué d’appartenir au parti le plus populaire d’Haïti en appelant à la mobilisation contre le chef de l’Etat, accusé de trahison.
Plusieurs autres représentants du parti d’Aristide s’étaient rendus au Palais Législatif en compagnie de MM. Civil et Marcellus. Conduite par le Dr Maryse Narcisse, la délégation comprenait également les anciens Députés Lionel Etienne et Milien Romage. Le groupe allait être très vite rejoint par les avocats du parti Camille Leblanc et Stanley Lafortune à la suite d’une tentative apparente de la police d’appréhender les grévistes qui venaient de mettre fin à leur mouvement. Une fourgonnette de l’Administration pénitentiaire nationale (APENA) et des agents de la CIMO, une unité spécialisée de la PNH, les attendaient à l’entrée principale du Palais Législatif. Le bruit courait qu’ils devaient être conduits en prison ou contraints de faire relever leurs empreintes digitales pour avoir pénétré de façon incompréhensible dans l’enceinte d’un bâtiment officiel hautement sécurisé.
Après maintes protestations des dirigeants Lavalas et des avocats, les cinq hommes ont pu finalement rentrer chez eux en toute liberté.
Ils avaient entamé leurs grève de la faim pour tenter d’empêcher la tenue des sénatoriales partielles de dimanche dont Lavalas -écarté de la course- s’est réjoui de l’échec qu’il tente d’attribuer essentiellement à son « opération portes fermées », un boycott lancé sur fond de menaces diverses et insidieuses. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5846

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