Sanction contre le député Bourjolly (Aquin) auteur du grave incident du 17 mars
Le parlementaire se dit prêt à récidiver
vendredi 27 mars 2009, Radio Kiskeya
La Chambre des députés a décidé jeudi soir d’interdire le député d’Aquin (Sud), Emmanuel Fritz Gérald Bourjolly, de prise de parole pendant un mois aux séances publiques auxquelles il doit obligatoirement assister.Le député devra de plus, pendant cette période, se garder de faire des déclarations dans la presse en rapport avec les questions débattues à la Chambre, stipule la résolution. Il pourra par contre participer aux travaux en commission.
Le député, élu sous la bannière de la Fusion des sociaux-démocrates haïtiens, avait violemment perturbé une séance d’audition du gouvernement le mardi 17 mars dernier, arrachant le microphone du président de la Chambre basse qui lui refusait la parole. Des sanctions plus sévères que celles annoncées jeudi avaient pourtant été promises par le président de la Chambre basse, Louis jeune Levaillant. Il était en effet question que le parlementaire soit suspendu pendant au moins 6 mois et que ses indemnités mensuelles soient coupées de moitié pendant la même période.
Des partisans du député avaient manifesté tant à Aquin qu’à Port-au-Prince contre de telles sanctions. La Fusion des sociaux-démocrates haïtiens s’était pour sa part contentée d’adresser une lettre de blâme au député irrévérencieux. Interrogé après l’annonce de la sanction, Bourjolly a répondu qu’il l’acceptait, mais qu’il n’éprouve aucun regret pour le geste qu’il avait posé. Il prévient même qu’il récidivera si on l’empêche à nouveau de prendre la parole. [jmd/RK]
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire