Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
vendredi 13 mars 2009
Des poursuites annoncées contre des individus identifiés parmi ceux qui ont incendié un véhicule de l’ONU et perpétré d’autres forfaits à Port-au-Prin
Des poursuites annoncées contre des individus identifiés parmi ceux qui ont incendié un véhicule de l’ONU et perpétré d’autres forfaits à Port-au-Prince
Instructions passées à la Police et au Parquet pour qu’ils soient recherchés et livrés à la justice
Le Ministère de la justice et de la sécurité publique a annoncé jeudi, dans un communiqué signé du ministre Jean Joseph Exumé, des poursuites contre des individus identifiés parmi ceux qui, la veille, ont incendié à Port-au-Prince un véhicule de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (MINUSTAH) et perpétré d’autres actes répréhensibles aux abords du siège du Rectorat de l’Université d’Etat. Le communiqué précise que « les individus en question ont profité des revendications d’étudiants de l’Ecole Normale Supérieure qui occupent de force depuis près d’un mois, les locaux du Rectorat de l’Université d’Etat d’Haïti » pour perpétrer leurs forfaits.
Outre l’agression contre le véhicule de la MINUSTAH, le Ministère de la justice relève que, dans la zone du Rectorat, de paisibles citoyens ont été blessés par des jets de pierres et des pare-brises de véhicules ont été brisés. « Certains des auteurs de ces actes ayant été identifiés, les instructions ont été passées tant à la Police Nationale d’Haïti qu’au commissaire du Gouvernement de Port-au-Prince pour que ces délinquants et leurs complices soient activement recherchés et traduits par-devant la justice pour répondre de leurs méfaits », conclut le communiqué.
Les premières informations relatives à l’acte perpétré contre le véhicule de la MINUSTAH laissaient croire qu’il était l’œuvre d’étudiants de la Faculté des Sciences Humaines dont le siège se situe non loin du lieu où s’est produit l’incident. Une banderole hissée à l’entrée de ladite faculté la présente comme faisant partie d’une « zone libérée ». Des étudiants de l’Ecole Normale Supérieure et de l’Ecole Nationale des Arts avaient récemment dénoncé l’irruption d’éléments de la MINUSTAH au sein de leurs facultés, en violation flagrante de la Constitution en vigueur qui consacre l’inviolabilité des espaces universitaires. Les étudiants de l’Ecole Normale Supérieure qui avaient occupé les locaux du Rectorat de l’Université d’Etat ont finalement abandonné les lieux jeudi après-midi suite à une « entente » avec les autorités universitaires, selon ce qu’ils ont eux-mêmes déclaré dans la presse. [jmd/RK]
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