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samedi 7 février 2009

Un projet de loi à la Chambre des représentants des Etats-Unis en faveur d’une commission d’enquête sur le renversement en 2004 du président Jean Bert

De « proches amis » du président en exil parmi les parlementaires ayant introduit le projet de loi
vendredi 6 février 2009,
Radio Kiskeya
Un projet de loi en vue de la formation d’une commission indépendante d’investigation sur le rôle joué par le gouvernement américain dans le renversement, en 2004, du président haïtien Jean Bertrand Aristide, a été introduit le 28 janvier dernier à la Chambre des représentants des Etats Unis par la représentante démocrate de Californie, Barbara Lee.
L’initiative a été soutenue par 8 autres représentants démocrates dont certains connus pour leurs liens particuliers avec l’ancien chef de l’Etat haïtien. Il s’agit de Dennis J. Kurinick (Ohio), Charles B. Rangel (New York), Eddie Bernice Johnson (Texas), Chaka Fattah (Pennsylvanie), Corrine Brown (Floride), Donald Payne (New Jersey), Jan Schakowsky (Illinois) et Mike Honda (Californie).
La proposition de loi qualifie d’emblée le renversement du leader de Lavalas de « coup d’Etat ». Les 10 membres de la commission indépendante qui serait formée devraient être choisis par les chefs des majorités et minorités démocrates et républicaines au Sénat et à la Chambre des représentants, propose le projet de loi.
Entre autres objectifs, la commission aurait à établir dans quelle mesure l’action du gouvernement des Etats-Unis a entravé le processus démocratique en Haïti ; les circonstances dans lesquelles Jean Bertrand Aristide a dû remettre sa démission et partir en exil en Centrafrique ; le rôle des Etats-Unis dans les événements ayant conduit à la démission d’Aristide ; le degré de respect par les Etats-Unis de leurs engagements dans le cadre des résolutions sur Haïti de l’Organisation des Etats Américains ; la contribution des Etats-Unis aux efforts de la communauté internationale, particulièrement de la Communauté des pays de la Caraïbe (CARICOM) en vue d’éviter la chute du président haïtien ; le rôle joué par les Etats-Unis au Conseil de Sécurité des Nations Unies en relation avec la crise haïtienne et auprès de pays et institutions internationales désireux de préserver la démocratie en Haïti ; le rôle direct ou indirect de la Centrale d’Intelligence des Etats-Unis (CIA) dans les événements.
La Commission devra aussi se pencher sur l’impact politique en Haïti, lors des événements, de l’Institut Républicain International (IRI), de l’Institut National Démocratique pour les Affaires Internationales (NDI) et d’autres organismes ou agences financés par l’Agence Américaine pour le Développement International (USAID) pour des programmes destinés à instaurer la démocratie en Haïti.
La commission qui devrait rendre son rapport dans un délai ne dépassant pas 18 mois après la promulgation du projet de loi y relative bénéficiera de pouvoirs et de moyens appropriés incluant la capacité de convoquer et de contraindre au témoignage fonctionnaires et citoyens américains concernés par l’investigation. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5663
HRV commente : Nous voulons croire et admettre que l’administration Obama sera assez intelligente pour comprendre que le fait de gagner des élections « libres » en Haïti n’a jamais été un gage de démocratie. Dans le cas de Jean Bertrand Aristide, cette maxime trouve toute sa véracité.
Avec tous les problèmes qui secouent le monde aujourd’hui et l’ampleur des attentes placées dans la clairvoyance de cet homme maladroitement « messiannisé », la chambre des représentants et en particulier les membres du fameux Black Caucus devraient joindre leurs efforts autour de cette administration afin de trouver des solutions à la crise financière qui guette les Etats –Unis et qui aura sans doute la vertu de traîner le monde derrière elle dans un abime épouvantable.
Si avec Jean Bertrand Aristide Haïti vivait en démocratie, François et Jean Claude Duvalier étaient des démocrates aussi. Et ce n’est point le black Caucus qui va nous dire et faire avaler le contraire.
Si le black Caucus veut faire quelques choses pour Haïti pourquoi il e s’engagerait pas en faveur des sans papiers haïtiens de façon qu’il leur soit accordé le droit de rester travailler aux USA comme les sans papiers d’autres nations de l’Amérique Latine ?
Et pourquoi ne pas diligenter une enquête sur le scandale des compagnies téléphoniques qui auraient passé de l’argent à Aristide ? Pourquoi ne pas éclaircir le mystère de l’implication de proches d’Aristide dans les affaires de drogue qui pullulent les tribunaux de Miami ?
Enfin, le black Caucus ferait mieux de s’occuper des ses oignons au lieu de ranimer le feu de la violence parmi les chimères incontrôlables d’Aristide ! SInon on risque de commerncer a regretter la victoire de Barak Obama!

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