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dimanche 4 janvier 2009

Haïti entre les pays les plus exposés à la malnutrition.

Selon la FAO, la République Dominicaine dispose d’une capacité moyenne pour importer les aliments dont elle a besoin.
Auteur MARIEN ARISTY CAPITAN (
m.capitan@hoy.com.do)
Les indices de malnutrition en Amérique Latine possèdent trois endroits privilégiés pour croître en cette année qui débute : République Dominicaine, Haïti et le Nicaragua selons des estimations provisoires de l’organisation des Nations Unies pour l’Agriculture et l’alimentation (FAO). Dans les statistiques de la FAO, le pays dominicain figure avec 29% des citoyens avec une ingestion insuffisante de substances nutritives avec stagnation et croissance en valeur absolue de dénutris.
La République Dominicaine, Haïti et le Nicaragua sont les nations qui courent le plus de risque d’augmenter le nombre de personnes en situation de famine et, pour autant, augmenter le nombre de sous alimentés qui pour le pays est estimé à 29%.
« En ce qui concerne la sous alimentation, les estimations provisoires de la FAO signalent qu’entre 2005 et 2007, 6.000.000 de personnes auraient pu s’ajouter à la population se trouvant en situation de famine dans la région (FAO 2008), ce qui représenterait une régression totale du progrès réalisé en 1990. Les pays les plus vulnérables seraient Haïti, République Dominicaine et le Nicaragua ou 60 à 80% de la population se trouvait en état d’insécurité alimentaire en 2007 ».
De façon conjointe avec l’avertissement qui apparait dan le dernier « Panorama de la faim en Amérique Latine et dans les Caraïbes », la FAO établit que quoique la République Dominicaine ait avancé dans la réduction du pourcentage de sous alimentés, le nombre absolu de personne en condition de sous alimentation a stagné et sans doute augmenté.
Dans la même si tuation se trouvent le Paraguay, Trinité et Tobago, Haïti, Bolivie et Panama qui pourraient régresser dans la lutte pour atteindre les objectifs du Sommet Mondial des Aliments (CMA) qui cherche à réduire le nombre de personnes qui souffrent de la faim.
Le coût. Selon les estimations pour l’Amérique Centrale et la République Dominicaine (CEPAL-PMA, 2007) l’histoire de la dénutrition globale durant les dernières décades aurait généré un coût de 6.700.000.000 de dollars en 2004, à l’origine de dépenses supérieures pour des soins de santé, inefficacité des processus éducatifs et perte de productivité, équivalents au 6.4% du PIB des sept pays, rangé entre 1.7% et 11.4%
Le 90% des coûts estimés dans cette étude reflèterait les pertes de productivité résultantes de 1.7 million de personnes qui, de n’être pas décédé pour des causes associées, feraient partie de la population en âge de travailler. Une autre partie des coûts concerne l’éducation car la dénutrition infantile produit une perte moyenne de deux ans de scolarité.
D’autre part, l’étude signale que si on réduit de moitié la dénutrition infantile en 2015 et atteindre ainsi l’objectif 2 des objectifs du millénaire, on économiserait près de 1.000.000.000 de dollars et 2.200.000.000 si on arrive à l’éradiquer….
http://www.hoy.com.do/el-pais/2009/1/3/261489/RD-entre-paises-mas-dados-a-la-desnutricion

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