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vendredi 2 janvier 2009

Cinquantième anniversaire de la Révolution Cubaine

Raul Castro: "La Révolution est plus forte que jamais" Agences - 1/2/2009
L’absence du Leader historique à Santiago n’est passée pour personne inaperçue. « Un individu ne fait pas l’histoire, nous le savons mais il y a des hommes qui restent indispensables… » A-t-il dit.
Santiago de Cuba.- La Révolution Cubaine est aujourd’hui « plus forte que jamais » malgré la haine maladive et vengeresse » des Etats Unis, a affirmé le président cubain Raul Castro, en commémorant a Santiago de Cuba le cinquantième anniversaire de la lutte conduite par son frère fidèle, le grand absent de l’acte principal de la journée.
« Aujourd’hui, la Révolution est plus forte que jamais et n’a jamais cédé ni un millimètre de ses principes même dans les moments les plus difficiles », a déclaré Raul Castro a Santiago de Cuba.
« Elle n’a changé en rien du tout cette vérité que certains peu nombreux se fatiguent jusqu’à l’enlever de leur histoire, en oubliant que la vie est un combat éternel », a ajouté le mandataire, paré de son uniforme de général quatre étoiles.
Selon Castro, la « victoire révolutionnaire » est « doublement méritoire » parce qu’elle fut obtenue malgré la haine maladive et vengeresse du puissant voisin » les Etats-Unis d’Amérique.
« Les unes après les autres, toutes les administrations américaines n’ont jamais cessé de forcer à un changement au sein du régime cubain, faisant usage d’un moyen ou un autre, avec plus ou moins d’agressivité », a-t-il signalé.
Cependant ajouta-t-il, Cuba aujourd’hui n’est pas seule devant l’empire américain de ce côté de l’océan », en faisant référence au contraste entre l’appui unanime face à l’embargo américain reçu récemment par l’île, qui en décembre accepté dans le Groupe de Rio, et l’état d’isolement subi dans les années 60, quand elle fut expulsée de l’Organisation des Etats Américains sous la pression de Washington.
En ce qui concerne le futur de Cuba, il a averti que les prochaines 50 années seront aussi des années de « lutte permanente » et a signalé comme tache dévolue à la « direction historique » de la révolution, « préparer les nouvelles générations pour assumer l’énorme responsabilité de continuer vers l’avant le processus révolutionnaire ». Dans ce sens, il avertit, citant son frère Fidel du danger du fait que le pays puisse s’autodétruire ».
Les pays amis
Le président Hugo Chavez, comme un hommage a Cuba a décidé que depuis hier jeudi, de façon permanente, le drapeau cubain soit hissé au panthéon du grand Simon Bolivar et le président Bolivien Evo Morales a affirmé que Cuba est « symbole des peuples du monde ». »A partir d’aujourd’hui, le drapeau cubain sera hissé a l’intérieur de ce lieu, avec les drapeau de Colombie, Pérou, Equateur, Bolivie et Panama » a dit Chavez en intimant l’ordre à son vice-président qu’avant le coucher du soleil, le premier janvier le drapeau de Cuba soit hissé parce que Cuba fait partie de cette patrie, de cette union ».
Le leader vénézuélien a commémoré les 50 ans de la révolution Cubaine par une visite au panthéon National, situé en plein centre de Caracas, ou le président vénézuélien et le commandant historique et ministre des communications de Cuba, monsieur Ramiro Valdés, âgé de 75 ans reçurent des honneurs militaires
Article original paru dans les pages digitalisées du journal dominicain LISTIN DIARIO consultable sur :
http://www.listindiario.com.do/app/article.aspx?id=86385



Traduit par DL pour Haïti Recto Verso
Un commentaire :
En matière d’histoire et épopée humaine la Révolution victorieuse cubaine menée par des icones comme Ernesto « Che » Guevara et Fidèle Castro reste un modèle du genre. Leur lutte, la défense de leurs convictions et les sacrifices consentis pour atteindre l’idéal révolutionnaire ressemblent de très prêt à l’aventure messianique de Jésus de Nazareth.
Aujourd’hui, 50 ans plus tard, avec une configuration géopolitique du monde complètement différente, on a du mal à comprendre la manière dont les hommes jugent un comportement déterminé. On sait surement sur combien de cadavres s’est édifiée la victoire révolutionnaire. Pourtant un Pinochet, un Duvalier, un Rafael Leonidas Trujillo sont considérés comme des satrapes sanguinaires tandis que Fidel Castro et Ernesto « Che « Guevara » - qui a toute notre admiration -, sont adulés comme des modèles.
Aujourd’hui en 2009, cinquante ans après 1959 ; les injustices sociales demeurent. Les raisons pour une nouvelle révolution demeurent aussi. Mais les méthodes de 1959 ne sont plus appropriées. Ceux qui pensent le contraire rêvent les yeux ouverts avec l’uniforme d’un réactionnaire têtu et téméraire.
En 50 ans, Cuba a permis un certain nombre d’acquis sociaux que des puissances super riches et ayant traversé les âges sans les bâtons incrustés dans les roues des pays-exemples–à-ne-pas-suivre, envient aux cubains. Les cubains ont aujourd’hui l’essentiel. Il leur manque surement le superflu…Et comme il est indispensable ce superflu !
Dernièrement nous avions lu et publié un entretien accordé par le grand chanteur compositeur Pablo Milanés qui a dépeint avec une justesse mathématique la situation de Cuba et des cubains. Il a considéré avec raison que le socialisme de Cuba s’est stagné et qu’il fallait absolument provoquer des changements.
Il serait difficile de demander à la direction historique de la Révolution de se lancer dans un processus qui rentrerait en contradiction permanente et flagrante avec les idées révolutionnaires de 1959.
Cependant on se demande quelle sera la réaction des cubains au moment ou il sera annoncé la disparition physique du lider maximo et historique Fidel Castro.
La déception sera aussi grande de voir une gérontocratie révolutionnaire brandir des armes et reprenant les diatribes dépassées et révolues que de revoir un George Bush au lieu d’un Barak Obama le lendemain du 20 janvier…
« La historia me absolvera »

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