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lundi 1 décembre 2008

Michel Forst réclame des réformes au sein de la police et de la justice

L'expert indépendant des droits humains de l'ONU, Michel Forst, au cours d'une mission de 10 jours en Haïti, a eu des entretiens avec le chef de l'état, René Préval, la première ministre, Michèle Pierre Louis et plusieurs représentants de la société civile. Il affirme avoir voulu évaluer la mise en œuvre des réformes dans les domaines de la justice, de la police et de l'état de droit, recommandées par l'ONU.
Dans une interview à radio Métropole M. Forst a révélé que des recommandations fondamentales datant de 2002 n'ont pas encore été mises en œuvre par les autorités haïtiennes. " Ces réformes sont indispensables pour redonner confiance à la population", ajoute t-il." Mes deux rencontres avec le chef de l'état m'ont permis de partager les remarques sur la situation en Haïti", dit-il admettant qu'il existe des difficultés liées à la conjoncture. " Je n'ai pas voulu donner des leçons", argue M. Forst précisant que les autorités doivent trouver le momentum pour déclencher le processus de réformes.

Interrogé sur les priorités, l'expert indépendant des droits de l'homme de l'ONU cite la lutte contre la corruption et les réformes au sein de la police et de la justice. " La certification au sein de la PNH est réalisé par le secrétaire d'état à la sécurité publique et la Minustah", soutient M. Forst soulignant que le terme de cette réforme est la radiation des policiers qui ne répond pas à l'éthique.

En ce qui a trait à l'insécurité, M Forst estime qu'elle est liée à la pauvreté. " Il y a un lien directe entre l'extrême pauvreté et la violence", argue t-il.L'expert indépendant de l'ONU invite les autorités haïtiennes à donner dans le meilleur délai des signes dans le domaine des réformes. " Aucun pays n'a réalisé ces réformes rapidement, c'est un long processus" ajoute t-il.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14419
HRV commente :
L’auteur de cet article a probablement et involontairement commis un lapsus en introduisant dans son article le vocable « Réclame ». L’expert indépendant de l’ONU ne saurait oser « Réclamer « des réformes. Il a surement suggéré à l’administration haïtienne d’en introduire dans le domaine de la justice et la sécurité publique.
Quand à l’inspecteur indépendant des Nations Unies nous sommes admiratifs devant sa capacité d’éluder et d’éviter des sujets qui fâchent. Au lieu d’évaluer l’action de la MINUSTAH dans la lutte contre l’insécurité se manifestant aujourd’hui exclusivement par le kidnapping, il a fait appel à toute sa diplomatie pour lier le kidnapping à la pauvreté. Il voudrait nous faire croire que le contrôle du kidnapping passera essentiellement par la réduction de la pauvreté en Haïti. En d’autres termes il veut seulement dire aux haïtiens : vous êtes dans une sacrée merde !
Ce rapprochement de la pauvreté à la violence constitue une réponse tout faite à ceux-là qui oseraient lui demander ce que fait exactement la MINUSTAH en Haïti avec un budget annuel de plus de 550.000.000 de dollars. Oui, on le sait ; la MINUSTAH est le garant de la démocratie. C’est-à-dire elle accompagne René Préval jusqu’à la fin de son mandat.
Si le kidnapping est lié à la pauvreté et qu’avant 1886 il n’y avait pas de kidnapping donc avant 1986 il n’y avait pas de pauvreté en Haïti. N’est-ce pas Monsieur l’expert ?

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