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lundi 17 novembre 2008

L’ambassadeur José Serrulle admet que quand Haïti est dénigré , la République Dominicaine l’est aussi

Pedernales.- L’ambassadeur de la République Dominicaine en Haïti, José Serrulle Ramia, a assuré que quand à l’étranger on dénigre Haïti, la République Dominicaine est aussi dénigrée, pour cette raison il plaide pour éviter que les petits conflits ne se convertissent pas en crise frontalière de grandes conséquences.
Cependant, il reconnaît que les faits de sangs survenus récemment dans certaines provinces dominicaines restent des faits isolés, comme l’est aussi le fait qu’un haïtien tue un dominicain.
La République Dominicaine et Haïti ont améliorée de façon substantielles leurs relations aux niveau des deux états et aussi au niveau des sociétés civiles des deux pays., a souligné le diplomate.
Le fait qu’un évènement de cette nature attire autant de journalistes parle de la qualité des réseaux que nous sommes entrain de créer.
Serrulle Ramia a souligné qu’il existe des réseaux d’églises, de mairies, de centre académiques, de commerçants avec la création de la chambre de Commerce frontalier, de pêcheurs et d’un corridor biologique indiquant que nous pensons mieux aujourd’hui.
Le fait de la réalisation d’un projet au niveau du bassin de la rivière Artibonite, que les fonctionnaires de l’environnement se soient réunis deux fois dans un mois et aient créé un plan de surveillance du reboisement en quatre points d’Haïti, intégrant 100 familles haïtiennes et dominicaines, le fait que les deux ministres de santé publique soient entrain de développer des plan concrets pour éliminer le paludisme et les maladies infectieuses et contagieuses et donner de l’assistance médicale aux habitants de la frontière sont une preuve que nous sommes entrain d’avancer.
L’ambassadeur Serrulle ha souligné qu’en République Dominicaine il y a plus de 20.000 étudiants haïtiens qui, dans la grande majorité paient les mêmes tarifs que les dominicains
Autre preuve de que les choses sont entrain de changer est le fait que nous soyons entrain de penser à moderniser toutes les douanes, nous sommes entrain de construire des routes frontalières modernes.
Il y a en République Dominicaine plus de 700.000 travailleurs haïtiens. Si 400.000 sont des travailleurs temporaires, les autres sont des travailleurs fixes et l marché représente 800.000.000 de dollars, a-t-il ajouté.
Il reconnaît que les relations vont lentement et qu’elles devraient s’accélérer ainsi que les projets mais qu’il ne faut pas permettre sous aucun prétexte que de petits conflits se convertissent en crise frontalière de grandes conséquences, a-t-il insisté.
L’ambassadeur dominicain à Port-au-Prince a proposé que les journalistes des deux pays forment une association qui fasse ressortir les valeurs des habitans de la frontière.
Il a admis qu’il y a quatre ans a Dajabon, il avait proposé la formation des conseils provinciaux pour le développement de la frontière. Il a souligné que cet organisme signifie que la Province de Pedernales travaille avec Anse-à-Pitre, les associations, sociétés civiles se réunissent et discutent pour éviter tout type de conflit. En plus de ces conseils ils vont développer des études de développement intégral qu’ils échangeront.
L’ambassadeur dominicain à Port-au-Prince, Serrulle Ramia a exposé ses positions au cours du premier forum binational des journalistes de la Frontière dominico-haïtienne, qui a eu lieu dans cette ville située à 335 kilomètres au sud-ouest de Santo Domingo
Auteur: TEUDDY A. SANCHEZ
http://www2.elnuevodiario.com.do/app/article.aspx?id=128716
Traduction Decky Lakyel pour Haïti Recto Verso

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