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mercredi 26 novembre 2008

Incertitude sur le sort de passagers enlevés à bord d’un autobus

La piraterie de route de retour tandis que la réapparition de groupes armés dans plusieurs quartiers inquiète
lundi 24 novembre 2008,
Radio Kiskeya
Le sort de plusieurs passagers d’un autobus de transport public, victimes samedi soir d’un kidnapping collectif au nord de Port-au-Prince, restait lundi soir incertain, selon des sources contactées par Radio Kiskeya.
Le véhicule qui arrivait de Pont Sondé (Artibonite, nord) a été intercepté par des hommes armés à hauteur de Trou Sable, une localité située près des Moulins d’Haïti, a indiqué l’expert en sécurité publique, Réginald Delva. Les pirates de route ont conduit le chauffeur et les passagers vers une destination inconnue pour exiger des rançons. Certains auraient été relâchés.
Aucune information n’était encore disponible sur le nombre de personnes que transportait l’autobus.
M. Delva a affirmé que la Police Nationale s’efforçait d’obtenir la libération des autres otages qui compteraient parmi eux des policiers. Attribuant la facilité avec laquelle opèrent des bandits sur la nationale #1 à l’état calamiteux de la route, il appelle les responsables de la PNH à redoubler de vigilance en vue de stopper l’offensive progressive des bandes armées à l’approche des fêtes de fin d’année.
Dans la foulée, le spécialiste, également membre de la Lutte nationale contre le kidnapping (LUNAK), une organisation de la société civile, a révélé que des malfrats réalisaient depuis quelque temps, sans la moindre inquiétude, des rapts crapuleux dans le quartier de Santo (nord de la capitale). Parmi les auteurs de ces activités criminelles, des individus récemment libérés de prison. Leurs cibles favorites sont les gens fatigués qui baissent totalement la garde en regagnant leur domicile à l’issue d’une longue journée de travail.
Réginald Delva estime impératif le réveil des forces de l’ordre, car, dit-il, la fin de l’année risque d’être une fois de plus marquée par une recrudescence de l’insécurité.
Divers cas d’attaque armée et de kidnapping ont été signalés ces derniers jours sans que la police ne soit toujours en mesure de communiquer des informations précises à la population souvent désappointée. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5447
HRV commente :
Cette situation ne semble inquiéter ni les membre du gouvernement ni le chef de l’état lui-même. C’est navrant de faire le constat tous les jours que le gouvernement ne dispose d’aucun moyen ni de la volonté régler une fois pour toutes ce problème.
L’insécurité est un combat perdu par le gouvernement. Les haïtiens apprendront à vivre avec le kidnapping comme ils ont appris à vivre dans des taudis sans eau sans électricité, à slalomer entre des tas de détritus et des odeurs nauséabondes.
A quoi sert d’être président, premier ministre sénateur et député dans de telles conditions.
Pour la communauté internationale qui finance la MINUSTAH dont la mission est exclusivement de protéger le président René Préval et son mandat, nous ne cesseront de prier le bon Dieu pour que d’autres foyers d’instabilité se greffent à celles existantes de façon à ce que Haïti ne devienne plus une priorité.
Nous avons bien vu le type de stabilité que nous fabrique l’ONU et ses complices. Haïti reste un pays sans porte d’entrée ni porte de sortie. Un hélicoptère peut violer l’espace haïtien et s’écraser sans que personne s’en rende compte ou se soucie. Un autobus avec des dizaines de passagers peut être détourné dans ce pays sans réseau routier adéquat, sans que le bus et les passagers et les kidnappeurs soient retrouvés…
Merci à la France, Les USA, le Canada et le Brésil pour cette démocratie.

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