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vendredi 24 octobre 2008

Vers la fin du processus de dédommagement des membres des FAD’H : 95% d’entre eux ont déjà reçu leurs indemnités, selon un responsable du Bureau des m

Formation en vue d’anciens militaires à des tâches de sécurité rapprochée de VIP et de protection de bâtiments publics
jeudi 23 octobre 2008,
Radio Kiskeya

Quatre vingt quinze pour cent (95%) des militaires démobilisés, soit six mille trois cents (6300) militaires, ont déjà reçu les indemnités débloquées en leur faveur lors de la transition (2004-2006), a déclaré jeudi dans une interview à Radio Kiskeya le colonel Jean Claude Jeudy,responsable du Bureau de gestion des militaires démobilisés.
Les cinq pour cent (5%) restants sont constitués des militaires décédés après la démobilisation en 1995 des Forces Armées d’Haïti (FAD’H), a-t-il précisé. Les parents des concernés doivent remplir les formalités appropriées en vue de bénéficier des indemnités
Le colonel Jeudy s’est félicité de la façon dont le processus de versement des indemnités s’est déroulé. Il en a profité pour annoncer un programme de formation d’anciens militaires à des tâches de sécurité rapprochée de personnalités importantes (VIP) et de protection de bâtiments publics.
Pour l’exercice fiscal 2007-2008, trente six millions trois cent dix neuf mille cinq cent quatre vingt trois gourdes (36.319.583.00 gdes) avaient été mises à la disposition du Bureau de gestion des militaires démobilisés. Une enveloppe de quatre vingt millions de gourdes (80.000.000.00 gdes) est prévue pour les militaires démobilisés dans le même budget reconduit pour le nouvel exercice fiscal (2008-2009), après modification.
Si le processus de dédommagement des militaires démobilisés touche à sa fin, nombreux sont ceux qui, parmi eux, réclament encore le rétablissement de l’armée.
Affirmant vouloir "rétablir la sécurité et lutter contre les kidnappeurs" grâce au retour de l’institution militaire, des anciens membres des Forces Armées d’Haïti (FAD’H), dissoutes par le Président Jean-Bertrand Aristide en 1994-1995, avaient pris position en juillet dernier dans le bâtiment logeant au Cap-Haïtien (274 km au nord de la capitale) l’annexe du Ministère de la culture et de l’Institut de sauvegarde du patrimoine national (ISPAN).
Au mât du bâtiment, ils avaient hissé le bicolore national (bleu et rouge) et un drapeau blanc. Ils y avaient été par la suite délogés, sans heurt, par des casques bleus de l’ONU et des éléments de la Police Nationale d’Haïti. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5356

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