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samedi 25 octobre 2008

L'ONU a collecté 24,8 millions de dollars en faveur d'Haïti

La Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, Michèle Montas, affirme que les agences de l’ONU ont collecté 24,8 millions dans le cadre du « flash appeal » de l'ONU après le passage des récents cyclones. Tout en soulignant que les agences de l'ONU continuent à rechercher de l’argent pour financer des opérations humanitaires d’urgence, Michèle Montas a rappelé que les dégâts causés par la saison des ouragans, cette année, a porté un sévère coup aux efforts d’Haïti pour lutter contre la pauvreté.
Dans le même temps, le secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence, John Holmes, a débuté hier une visite en Haïti afin d'évaluer les progrès enregistrés dans la réponse aux besoins humanitaires du pays. Au cours de son séjour, M. Holmes évoquera la préparation aux catastrophes avec le Gouvernement et lancera un appel à une aide plus rapide et plus généreuse. Il se rendra également aux Gonaïves, la ville la plus durement frappée par les tempêtes. M. Holmes entame cette visite moins d’un jour après un séjour de 72 heures de Robert Zoellick, Président de la Banque mondiale en Haïti.
Plus d’un million de personnes ont été affectées, d’une manière ou d’une autre, par les tempêtes qui ont fait 790 morts et plusieurs centaines de blessés. Par ailleurs, le Programme alimentaire mondial (PAM) a annoncé hier qu’il a distribué 5 000 tonnes de vivres à plus d’un demi million de personnes dont la moitié se trouve aux Gonaïves. Le PAM a également dépêché par les airs 50 000 rations alimentaires pour une durée de 15 jours dans la région inondée d’Artibonite.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14208
HRV commente :Entre la logique de l’aide humanitaire et la logique de l’aide au développement il existe une énorme brèche pour faire n’importe quoi. Malheureusement, les organisations internationales préfèrent de loin la gestion de l’urgence. Il semblerait aussi que la gestion de l’urgence permet de ces « déviations » qui enchantent certaines individualités.
Les vraies actions et attitudes en faveur du développement tardent à arriver et sont très mal agencées. Ce qui est bizarre cependant c’est de constater que les bailleurs de fonds ne sont pas encore assez strictes dans la quête de résultats et ferment les yeux sur l’absence de transparence et la mauvaise gouvernance endémique des dirigeants haïtiens.
Ceux qui aiment Haïti attendent patiemment une nouvelle vision et de nouvelles attitudes dans l’aide au développement.

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