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jeudi 16 octobre 2008

Kidnapping : Un policier en captivité, plusieurs otages libérés

Kidnapping : Un policier en captivité, plusieurs otages libérés

Un fonctionnaire de l’Union européenne et une enfant parmi les personnes relâchées

mercredi 15 octobre 2008,

Radio Kiskeya

Un inspecteur de police était toujours en captivité mercredi, plusieurs jours après son enlèvement, alors que d’autres personnes enlevées ont été libérées, selon le porte-parole a.i de la Police Nationale, Gary Desrosier.

La Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) cherchait à obtenir la remise en liberté de l’officier de police que ses ravisseurs continuaient à garder malgré le versement d’une rançon.

Price Pady, l’ordonnateur national du Fonds européen pour le développement (FED), enlevé mardi soir dans le quartier de Bois-Verna (centre de Port-au-Prince) au moment où il regagnait sa résidence, a pu tromper la vigilance de ses ravisseurs dans la planque où il était gardé à Bois-Patate.

Le porte-parole de la PNH rapporte que les malfaiteurs ont paniqué en voyant arriver une patrouille policière.

Passé à tabac, M. Pady avait pu retrouver des forces pour s’enfuir.

L’ex-otage était soumis mercredi à un debriefing au siège de la DCPJ afin de fournir aux investigateurs le maximum de données susceptibles de les mettre sur la piste des kidnappeurs.

Pour leur part, deux autres personnes, dont une fillette, ont été libérées dans le quartier de Drouillard, près de Cité Soleil (banlieue nord) après de longues heures de captivité. Elles avaient été victimes d’un rapt le 9 octobre dernier à Delmas 65 (banlieue est de la capitale).

Entre le 1er et le 14 octobre, la police a recensé six cas de kidnapping. Mais, aucun présumé auteur de ces actes criminels répugnants n’a pu être appréhendé jusqu’ici.

Gary Desrosier s’est tout de même félicité de l’esprit coopératif dont la population a fait preuve dans les différentes opérations ayant conduit à ces libérations. Il a aussi appelé à une vigilance soutenue concernant les maisons en construction ou abandonnées souvent utilisées comme lieux de séquestration des kidnappés.

En dépit de longues périodes d’accalmie et de la dispersion des gangs, la très lucrative industrie des kidnappings crapuleux continue à faire des victimes et à infliger de cruelles tortures morales aux familles haïtiennes. spp/Radio Kiskeya

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5333

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