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mardi 14 octobre 2008

Haïti, théâtre d’une succession de crises, affirme le numéro un du FMI

Devant l’ampleur de la crise financière internationale, Dominique Strauss-Khan appelle les "grands" à ne pas abandonner les pays pauvres
Octobre 2008,
Radio Kiskeya
Le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale (BM) ont insisté auprès des dirigeants des grandes puissances économiques du monde sur la nécessité de ne pas oublier les pays pauvres, dont Haïti, à l’issue de longues consultations ayant permis de trouver une réponse mondiale à la crise financière qui a secoué tous les marchés ces dernières semaines.
"La crise financière ajoute une crise à une autre, celle des prix du pétrole et de l’alimentation", a souligné le directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn. Il a illustré ses propos en citant Haïti comme l’exemple d’un pays confronté tour à tour à la flambée des prix des produits de base, au déchaînement des ouragans et au ralentissement de l’économie mondiale.
Pour sa part, le ministre brésilien de l’économie, Guido Mantega, a sévèrement critiqué la complaisance du Fonds monétaire international vis-à-vis de la présumée bonne gouvernance des pays riches et a appelé l’institution financière internationale à mettre en place des politiques destinées à renforcer l’économie mondiale.
M. Mantega s’exprimait le week-end écoulé à Washington lors d’un sommet sans précédent du G20, groupe réunissant les principaux pays riches et émergents. Il est intervenu au nom du Brésil, mais aussi d’un bloc comprenant Haïti, la République Dominicaine, la Colombie, l’Equateur, le Guyana, le Suriname de même que Trinidad et Tobago. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5327

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