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lundi 22 septembre 2008

Mia Farrow attristée par les conditions de vies des sinistrés aux Gonaïves

L’actrice américaine, Mia Farrow s’est rendue samedi dans la ville des Gonaïves la plus touchée par les récents ouragans.
Ambassadrice de bonne volonté de l’Unicef, Mme Farrow, a rencontré des victimes, en particulier des femmes et des enfants. "J’ai vu une ville encore plongée dans une boue profonde, où des gens qui n’ont rien mangé depuis trois ou quatre jours couchent encore sur le toit de leur maison", a témoigné Mia Farrow.
Elle s’est dite particulièrement marquée par le fait "qu’un pays si proche des Etats-Unis soit aussi pauvre avec un niveau de vie si bas"."A mon retour aux Etats-Unis, je vais écrire une histoire. Je veux que le monde sache ce qui se passe ici", a dit Mia Farrow espérant que sa présence va attirer l'attention sur les conditions de vies des gonaiviens. " Je vais porter un message au monde pour dire qu'il y a une situation désespérée en Haïti après cette catastrophe", a-t-elle soutenu.
Les rues des Gonaïves sont remplies de boue, de fatras et de cadavres d’animaux qui dégagent une odeur nauséabonde informent les correspondants de presse.
Mia Farrow, a salué le courage des habitants des Gonaïves, qui résistent à la souffrance et tentent de retrouver une vie normale en débarrassant les maisons de quantités de boue. Haïti a été frappé de plein fouet ces dernières semaines par quatre ouragans successifs qui ont fait au moins 326 morts et 800 000 sinistrés, selon un bilan du gouvernement.
L'actrice doit boucler ce lundi une visite de 4 jours en Haïti espérant que sa visite va attirer l’attention du monde entier sur la situation désespérée de ce pays.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14103

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Ce que Mia Farrow ne comprend pas c'est qu'avec l'écroulement du bloc soviétique et son morcèlement en petits états satellites désorganisés, un cuba qui prépare une dure période postcastriste, Il n’y a plus cette obligation ni d’encenser ni de rallier des pays à la cause américaine. La bataille géopolitique dans cette zone est gagnée selon eux. Et ceci, malgré les velléités de Chavez, Poutine et compagnie. L’intérêt se porte sur un autre terrain, sous d’autres latitudes. Haïti reste encore dangereux à cause de la drogue et des boat people. Deux éléments non déterminants aujourd’hui dans l’application de la politique extérieure de cette grande nation qui justifierait une aide substantielle visant à sortir Haïti de sa pauvreté.