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mardi 12 août 2008

Au moins six enlèvements à Port-au-Prince le week-end dernier

Un ancien représentant d’Haïti à la Coupe du monde U-17 de football parmi les otages
lundi 11 août 2008,
Radio Kiskeya
Au moins six personnes, dont un jeune footballeur international haïtien, ont été enlevées au cours du week-end écoulé dans différents secteurs de la région métropolitaine de Port-au-Prince, a appris Radio Kiskeya de sources policières.
Membre de la sélection nationale ayant représenté Haïti l’été dernier au Mondial U-17 en Corée du Sud, l’adolescent et un ami ont été interceptés vendredi soir par des individus armés pendant qu’ils sortaient d’un night-club à Pétion-Ville (banlieue est).
Le double rapt a été précédé d’une simulation de cambriolage du véhicule des jeunes.
On ignorait lundi si les familles des otages avaient pu obtenir leur libération après avoir eu des conversations téléphoniques avec eux.
Au cours de la même soirée de vendredi, un homme d’affaires a été kidnappé dans le quartier de Delmas 19 (nord). Après avoir été conduit à Cité Soleil (banlieue nord), il est parvenu à tromper la vigilance de ses ravisseurs pour s’en sortir sain et sauf.
Le véhicule de l’ex-otage, un 4x4 de couleur rouge, aurait été utilisé par les malfaiteurs pour commettre deux autres enlèvements avant d’être abandonné à la ruelle Cameau (centre de la capitale).
La police indique avoir reçu des informations sur d’autres cas d’enlèvement enregistrés à Vivy Mitchell, sur la route de Frères et à Delmas 75 (est).
Cette brutale remontée du kidnapping coïncide avec un nouveau conflit opposant le chef du parquet de Port-au-Prince, Claudy Gassant au commissaire de police de Pétion-Ville, Frantz Georges, le premier ayant été traduit en justice après avoir émis un mandat d’amener contre le second à la suite d’accrochages et de dérapages verbaux en cascade.
Il y a une semaine, une religieuse de la Congrégation des petites sœurs de Sainte-Thérèse avait été libérée au terme de dix jours de séquestration. Elle avait été enlevée à Port-au-Prince en prenant un autobus public.
Malgré l’action des forces de sécurité et une certaine mobilisation de la société civile, les enlèvements crapuleux continuent à provoquer une importante hémorragie économique et sociale ainsi qu’une profonde psychose en Haïti. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5210

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