La LUNAK salue la capture de plusieurs importants présumés kidnappeurs
L’un des porte-parole de cette coalition anti-kidnapping, Arnold Antonin, réclame la restitution aux victimes des rançons versées et la saisie de tous les biens de preneurs d’otages
jeudi 26 juin 2008,
L’un des porte-parole de la Lutte nationale contre le kidnapping (LUNAK), le cinéaste Arnold Antonin, s’est félicité des grosses prises réalisées ces derniers jours par la Police Nationale d’Haïti dans le cadre de la lutte visant à décapiter les réseaux de kidnappeurs.
Une quinzaine parmi les plus redoutables des présumés chefs de gangs, dont Jean Elie Muller dit "Ti Elie", Gascove Pierre alias "Bobo" et Hans Germain surnommé "Ti Frè", ont été appréhendés entre la fin de la semaine dernière et le début de cette semaine.
Dans une interview à Radio Kiskeya, M. Antonin, qui attribue ces importants coups de filet à l’offensive anti-kidnapping de la LUNAK, appelle la population à poursuivre la mobilisation et les autorités à assumer leur responsabilité.
Réagissant à l’annonce de la somme astronomique de près de 2 millions de dollars américains qu’aurait accumulée le gang de Germain en réalisant une quinzaine d’enlèvements, le responsable de la LUNAK a souhaité que cet argent soit restitué aux victimes ayant versé des rançons aux ravisseurs. Il a aussi jugé nécessaire la confiscation de tous les biens appartenant aux kidnappeurs incarcérés, rappelant que la pratique du rapt était une reproduction moderne des cruautés de l’esclavage.
Mercredi, le porte-parole de la PNH, Frantz Lerebours, avait indiqué que l’organisation criminelle d’Hans Germain basée à Delmas 83 (banlieue est de la capitale) était l’une des plus structurées de la région métropolitaine. Son arsenal comprend des armes de guerre comme des fusils M-4, M-16 et Ghalil.
Formée de personnalités et d’organisations de la socité civile, la LUNAK avait fait sa grande sortie le 4 juin dernier en réunissant plusieurs milliers de manifestants à Port-au-Prince lors d’une première grande mobilisation populaire contre le kidnapping. Un mouvement similaire avait été enregistré quelques jours plus tard au Cap-Haïtien (274 km au nord de la capitale), une ville où les rapts ont connu une hausse spectaculaire.
Fléau au bilan dévastateur sous sa forme politique ou crapuleuse, le kidnapping a fait de nombreuses victimes en Haïti au cours des quatre dernières années. spp/radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5110
Commentaires :
La LUNAK comme entite responsable de la societe civile doit prendre ses responsabilites et suivre de pres ces dossiers. Il y va de l’interet de la societe haitienne et ceci bien en marge et au-dela des querelles de chapelle entre les diffferentes autorites du pays.
Toute la societe doit etre informee sur le devenir de ces dossiers.
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