Certains leaders politiques appellent les élus à ratifier le choix du premier ministre désigné alors que d’autres critiquent le choix du chef de l’état.
Le chef de file du parti Respect, Charles Henry Baker, qualifie la désignation de Robert Manuel d’inconstitutionnelle. " Le chef de l’état a formulé des propositions inconstitutionnelles", dit-il rappelant que M. Manuel ne réside pas depuis 5 ans dans le pays comme l’exige l’article 157 de la constitution. Tout en faisant remarquer qu’il n’a rien contre M. Manuel, le chef de file de Respect souligne que ce dernier est un conseiller du chef de l’état depuis deux ans donc également responsable de la situation actuelle. M. Baker croit qu’il faut utiliser la constitution comme boussole afin d’instaurer un état démocratique. Interrogé sur les conséquences d’un éventuel rejet de la candidature de M. Manuel, le leader de Respect rappelle que le parlement doit respecter les prescrits constitutionnels. " La précipitation peut conduire à une chute ", dit-il souhaitant que les deux chambres proposent une liste de personnalités susceptibles d’être premier ministre. Cet avis est rejeté par le chef de file de l’Alliance, Evans Paul, qui rappelle que la désignation du chef de l’état est une prérogative du président de la république. M. Paul demande à ses élus de ratifier le choix de Robert Manuel rappelant qu’il avait pris part aux consultations réalisées par le chef de l’état. Evans Paul invite les parlementaires à privilégier les intérêts du pays, estimant qu’il faut analyser si ce dernier propose des stratégies pour satisfaire les revendications de la population. Par ailleurs, l’ambassadeur des Etats-Unis à Port-au-Prince, Janet Ann Sanderson, affirme que son pays est prêt à collaborer avec n’importe quel premier ministre ratifié par le parlement. " Il y a un processus démocratique et nous attendons le résultat", dit-elle espérant que le gouvernement pourra faire face aux défis. Mme Sanderson s’est refusé à tout commentaire sur le choix de Robert Manuel rappelant qu’il revient au peuple haïtien de décider.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13791
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
lundi 2 juin 2008
La classe politique est divisée sur le choix de Robert Manuel
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