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mardi 18 mars 2008

L’otage française toujours en captivité en Haïti

Une nouvelle offensive des policiers haïtiens et onusiens n’a pas permis de libérer Anne Delorme ; en captivité depuis plus d’une semaine, elle n’a donné aucun signe de vie au cours des quatre derniers jours
lundi 17 mars 2008,
Radio Kiskeya

Une ressortissante française d’origine antillaise, Anne Delorme, était toujours séquestrée à Port-au-Prince lundi soir, dix jours après son enlèvement, malgré une nouvelle opération conjointe des polices haïtienne et onusienne en vue de la retrouver.
Des unités spécialisées de la PNH et de la UNPOL avaient tôt dans la matinée bouclé le quartier de Delmas 40B (est de la capitale) que des hélicoptères survolaient incessamment. Des informations laissaient croire que l’otage serait séquestrée dans ce secteur, mais son supposé lieu de captivité n’a pu être repéré.
Une précédente opération menée la semaine dernière dans le même quartier s’était soldée par l’arrestation de trois présumés kidnappeurs et la confiscation de deux armes de poing.
Anthropologue de profession, Anne Delorme avait été kidnappée en compagnie de son mari péruvien, Pablo Vivar, le 8 mars à Delmas 64 au moment où le couple revenait d’une soirée.
Les individus armés ayant commis le rapt avaient, quelques heures plus tard, libéré l’époux, un fonctionnaire de la délégation de la Commission européenne (UE) en Haïti.
"Nous avons pu établir un contact avec Mme Delorme par le biais d’un interlocuteur qui est en train de négocier avec les ravisseurs", a déclaré sous le couvert de l’anonymat une source diplomatique contactée par l’AFP
"Nous avons pu parler avec l’otage à trois reprises, cependant depuis quatre jours nous sommes sans nouvelles, sans preuve de vie, ce qui est inquiétant", a poursuivi la même source en soulignant que les exigences financières des preneurs d’otage au départ très élevées avaient diminué.
De nombreux rapts apparemment crapuleux ciblant en particulier des enfants ont été enregistrés ces dernières semaines à Port-au-Prince. Cette nouvelle recrudescence du phénomène a porté divers secteurs à remettre en cause la politique sécuritaire du gouvernement Préval/Alexis et à le presser de juguler le kidnapping. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4822

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