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mardi 26 février 2008

L'ingénieur Lorquet bénéficie d'une mainlevée

Après plus de trois mois d'incarcération au Pénitencier national, le directeur du CNE, l'ingénieur Alex Lorquet bénéficie d'une mainlevée d'écrou. Cet ordre est signé du juge instructeur Bernard Saint-Vil, ce lundi 25 février 2008.
Selon une source généralement bien informée, le directeur général du Centre National des Equipements, M. Alex Lorquet (CNE) vient de bénéficier d'une mainlevée d'écrou. Produite en sa faveur sur requête de ses avocats (Grégory Mayard Paul, Lebon Cilair et André Robert Romain) depuis le 20 décembre 2007, cette décision va permettre à l'ingénieur Lorquet de reprendre goût au foyer, après une absence de plus de trois mois.
Arrêté à la mi-novembre 2007, écroué au Pénitencier National, suite à son interrogatoire au Parquet de Port-au-Prince, dans le cadre du dossier relatif à la vente de matériel du Ministère des Travaux Publics, Transports et comminication (MTPTC) et du Centre National des Equipements (CNE), vendus aux enchères le 5 novembre 2005, l'ingénieur Alex Lorquet avait toujours clamé son innocence dans cette affaire. Même son de cloche par certains de ses collègues.
A la chambre basse, plusieurs parlementaires dont Steven Irvenson Benoît (député de Pétion-Ville) et Limongy Samson Jean (député de Petit-Goâve) se sont prononcés en faveur de la libération du directeur de CNE, M. Alex Lorquet. Ils ont salué le courage dont a fait montre M. Lorquet lors de l'expertise et l'évaluation par les experts de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif (CSCCA). Certains parlementaires auditionnés au Cabinet d'instruction, dans le cadre de ce dossier, auraient exprimé le souhait de voir le magistrat instructeur se pencher sur le sort de M. Alex Lorquet.
Accusé d'association de malfaiteurs, de faux et d'usage de faux et de détournements de biens publics, l'ingénieur Lorquet, aux dires de certains, aurait, sans détour, répondu aux questions du juge instructeur. Durant l'instruction de l'affaire, le directeur du Centre National des Equipements (CNE) s'est, en deux occasions, présenté au cabinet du juge Bernard Saint-Vil, accompagné de ses avocats. L'ingénieur Lorquet, rapporte-t-on, avait toujours espère sa libération avant même sa comparution devant le tribunal de Première instance de Port-au-Prince.
L'ingénieur Lorquet a été nommé en 2004 par décret, sous la présidence de Me Boniface Alexandre pour assurer la gestion du Centre national des équipements (CNE), devenu organisme autonome relevant du Ministère des Travaux Publics, Transports et Communications (MTPTC). Avant ce décret, le CNE était considéré comme une firme de construction de l'Etat haïtien. Il a été créé par René Préval (1ère version).Il faut rappeler que l'Etat haïtien a consenti de gros investissements dans le but de doter le CNE d'engins lourds lui permettant de construire des routes qui, autrefois, étaient difficiles d'accès (route de Jacmel en passant par Kenscoff Seguin, Fonds Jean-Noël jusqu'à Marigot et celle qui relie Marmelade à Dondon, etc.)Cette structure de l'Etat intervenait également dans l'assainissement des rues de la capitale et des zones environnantes.
Notons que Yvon Malenfant, de nationalité canadienne, cité dans ce dossier, n'a toujours pas comparu devant le cabinet d'instruction.

http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=54657&PubDate=2008-02-26

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