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jeudi 6 décembre 2007

Le sénateur Anacacis sollicite la libération de Franck Ciné

Le sénateur de Lespwa, Anacacis Jean Hector, réclame la libération de Franck Ciné, président directeur général de la Haitel et membre du conseil d’administration de la Socabank, écroué depuis plus de 4 mois. M. Jean Hector qui qui craint l'eventuel décès en prison de cet homme d’affaires, et attire l’attention sur la détérioration de la santé de M. Ciné." On l’a vu lors de l’audience à la cour d’appel, il était soufrant, il ne faisait pas semblant", déclare le parlementaire pour qui le décès en prison de M. Ciné serait un grave problème. Selon le sénateur Anacacis devraient faciliter au plus vite une comparution au Correctionnel afin de clore le dossier. " S’il est reconnu coupable il risque environ trois ans d’emprisonnement, et il pourrait bénéficier d’une libération humanitaire afin de pouvoir obtenir des soins médicaux à l’étranger", ajoute t-il. En ce qui a trait à la dette de la Haitel envers la Teleco, le sénateur Anacacis soutient que Franck Ciné ne pourra pas rembourser la dette s’il est maintenu en prison. " Il pourra prendre des engagements afin de payer ses dettes suivant une modalité définie", explique t-il. De plus, le sénateur Anacacis estime que l’état devrait venir en aide à cet homme d’affaires haïtien qui a été le premier à investir dans le domaine des télécommunications. " Il a été le premier dans le domaine de la téléphonie cellulaire en Haïti, les autres compagnies ont en quelque sorte suivi sa trace", déclare Anacacis Jean Hector. Le parlementaire souhaite que le juge en charge du dossier agisse avec perspicacité. " C’est un vieillard de 73 ans qui croupi en prison, il peut mourir à n’importe quel moment", ajoute t-il. La cour d’appel de Port-au-Prince a décidé lundi dernier d’écarter l’état haïtien dans le dossier de la faillite de la Socabank. Samuel Madistin, un des avocats de Franck Ciné, estime qu’il s’agit d’une victoire même s’il n’a pas obtenu immédiatement la décision de main levée d’écrou. Tout en rappelant que la Socabank n’a jamais été en faillite, le juriste se réjouit que les juges de la cour d’appel ont pu comprendre qu’un tiers, en l’occurrence l’état, ne peut pas être impliqué dans cette affaire.L’audience revue à la cour d’appel hier mercredi a été reportée en raison de l’absence d’un des juges. L’un des avocats de la Socabank, Jean Joël Petit-Homme, qualifie cet acte de comédie, regrettant que les juges refusent d’accorder la priorité à ce dossier.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13293

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