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dimanche 17 juin 2007

Le sénateur Joasil réclame la constitution d’une nouvelle force publique

Le sénateur Jean Rudolf Joaisil, membre de la commission justice et sécurité du grand corps, estime que la situation sécuritaire est maintenant tolérable, tout en exhortant les autorités à poursuivre les bandits en cavale jusque dans leur dernier retranchement.
Interrogé sur la nécessité de créer une nouvelle force publique, M. Joasil affirme que la commission de sécurité du sénat réclame la constitution d’une force publique sans exiger la restauration des forces armées d’Haïti. " Les forces armées d’Haïti n’existe pas de fait ", déclare t-il tout en rappelant que la constitution fait état de l’existence de deux forces publiques : les forces armées d’Haïti et la Police.
L’ancien officier des forces armées d’Haïti donne la garantie que les sénateurs n’ont pas de préférence et sont prêts à accepter une gendarmerie comme cela a été proposé par le chef de l’état. " Peu importe l’appellation qu’il s’agisse de la Gendarmerie, qui est une fraction de l’armée qui exerce la police intérieure, ou d’une armée régulière, nous pensons qu’il faut une force publique qui puisse aider la police", ajoute t-il.
Le sénateur Rudolf Joasil croit que l’important n’est pas l’appellation mais la mission de cette institution qui devra contrôler le territoire, protéger le pays contre les menaces extérieures, assurer la surveillance des frontières et aider la police.
Interrogé sur l’objectif de la convocation du premier ministre par la commission sécurité du sénat, M. Joasil soutient que cette rencontre permettra de faire un état des lieux de la situation sécuritaire, et de préparer un échéancier sur la mise en place de la force publique. Il croit que le président du conseil supérieur de la police national doit favoriser la création d’une commission composée de spécialistes, qui remplira le rôle d’état major de cette gendarmerie.
Le sénateur Joasil espère que la communauté internationale contribuera à la création d’une académie et d’une école militaire en vue de préparer les membres de cette institution.
Pour lui, le premier ministre doit fournir des explications en ce qui concerne la non utilisation des 125 millions de gourdes disponibles dans le budget pour la création de la nouvelle force publique.

Source Radio Métropole Haïti sur
http://www.metropolehaiti.com

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